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Yannick Paquette défie DC Comics de créditer ses coloristes

Yannick Paquette défie DC Comics de créditer ses coloristes

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Trublion de l'industrie, le francophone Yannick Paquette a bien souvent des choses à dire. Après avoir bourlingué partout à travers le monde en ayant travaillé pour les deux plus grands éditeurs de Comics, le Québecois donne des conseils à DC Comics, qui ferait bien de tendre l'oreille s'il veut traverser sa crise actuelle le plus vite possible.

En effet, l'artiste explique que contrairement à Marvel, DC ne fait jamais l'effort de créditer les coloristes - pourtant incontournables et pièces maîtresses de la production américaine - sur les couvertures de ses titres, à la manière de la maison des idées, qui compte aujourd'hui les meilleurs artistes de ce petit milieu dans ses rangs. 

Et alors que le tout petit monde des Comics ose rarement lever la voix, de peur de perdre son siège durement acquis, le dessinateur de Wonder Woman - Earth One n'a pas grand chose à faire du politiquement correct et s'est lancé sur Facebook dans un monologue qui devrait en intéresser plus d'un, professionnel ou pas :

Mon point de vue final concernant l'enquête de DC Comics :
Au delà des sacrifices que l'on fait pour ce métier, le plus important pour moi reste le résultat final. C'est lui qui définit la fierté de voir notre travail publié. Pourtant, la totalité de mes efforts seraient vains sans l'apport d'un collaborateur tout particulier, mon coloriste. En refusant d'aligner ses droits d'auteurs et les crédits sur la politique de Marvel, il est impossible pour DC de garder les meilleurs coloristes, tous partis en face. Dans cette ère numérique où les artistes travaillent souvent à deux, je trouve ça dingue de ne pas voir autant de reconnaissance pour le premier (NDT : le dessinateur) que pour le second.

Il est temps de revoir le camembert et la répartition des rôles. Surtout quand on trouve le moyen de nous coller d'affreux panneaux publicitaires sur les couvertures au dernier moment, ça ne devrait pas être si difficile de faire apparaître un nom en plus.

Y-

Voilà qui a le mérite d'être clair et qui, s'il peut faire grincer des dents, lève un peu plus le voile sur la situation actuelle d'un éditeur qui a perdu le sens des priorités et qui risque bientôt de perdre ses meilleurs artistes. Le changement, c'est maintenant. Il paraît. 

Sullivan
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