Annoncée il y a un an avec perte et fracas ici-même, la perte des droits de DC Comics par Panini Comics au profit du groupe Media Participation a hérissé le poil de beaucoup. "Oui mais finalement, Panini faisait mieux les choses récemment, non ?" ; "MDS ? Un groupe de vendus tout juste bon à vendre du Franco-Belge et des ninjas qui courent avec les mains dans le dos !" ; "De toute façon DC n'est pas fait pour le marché Européen et sa continuité rendra le travail impossible aux nouveaux éditeurs..." ; "Je leur souhaite bien du courage" [...] ont été les premières réactions (compréhensibles) des lecteurs et des acteurs du marché face à la création de ce qui n'était pas encore Urban Comics.
Et pourtant, un peu plus d'un an après la création du nouveau venu, un constat s'impose : un seul éditeur, aux faux airs de QSI pour un PSG renaissant, est parvenu à révolutionner le marché en long, en large et en travers. D'une politique de publication d'abord incomprise à des prix défiant toute concurrence en passant par un contenu éditorial aussi qualitatif que quantitatif, Urban Comics a réinventé la manière de publier DC Comics en Français. Et si ce petit poucet avait également réinventé la manière de publier des Comics mainstream en France ?
*Ce dossier est réalisé à partir d'un micro-constat en termes de ventes, le marché rendant impossible l'accès aux chiffres globaux quelques mois seulement après la mise en vente des titres Urban Comics.
* Inutile également de vous dire que ce dossier est réalisé sans copinage ni faveurs. Les remarques du type "vous êtes des cheerleaders", venant de lecteurs, de confrères journalistes ou même d'éditeurs seront donc en décalage total avec ce qui suit.