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Teenage Mutant Ninja Turtles, Micro Series #1 à #4, la review

Teenage Mutant Ninja Turtles, Micro Series #1 à #4, la review

Reviewidw
On a aiméLe concept d'une micro série par personnage
Chaque tortue avec a propre personnalité
Le bon suivi de l'ongoing
On a moins aiméL'intéret tout relatif
L'écart de qualité avec l'ongoing
Notre note

La série originelle des années 80 Teenage Mutant Ninja Turtles avait vu naître des One Single Micro Serie relatifs à chacune des tortues. IDW a tenu à suivre le même schéma, et plusieurs Micro Series sont sorties en marge de l’ongoing. En attendant les prochaines seront centrées sur Splinter puis sur Casey Jones, un recueil regroupant les quatre premiers numéros, un sur chaque frère, est bientôt disponible en librairie.

Chacune des séries possède sa propre équipe artistique. Exit donc Kevin Eastman, Tom Waltz, et Dan Duncan qui officient sur la régulière et ont déjà fort à faire. Bien évidemment, Waltz et Eastman supervisent Brian Lynch qui signe tous les scripts afin de garder une cohérence d’ensemble. Le principal point commun de ces numéros est d’être totalement dispensable pour la lecture de l’ongoing. 

 


Raphael, écrit par Brian Lynch, dessins de Franco Urru

Raphael est le premier à avoir ouvert le bal, après sa mise en avant certaine dans le premier arc. Mais il a également souffert d’un mauvais calendrier de publication. Sorti au mois de novembre comme le numéro 4, il se trouve chronologiquement parlant après le 4. Un avertissement au début du comic nous informe. Bien que l’issue du premier arc et la réunion des tortues était courue d’avance, pourquoi ne pas avoir respectée la chronologie ? On dirait que l’ordre de publication a été confié à un directeur de programmation de séries d’une chaîne française.

Ce défaut souligné, passons au récit en lui-même. Raphael est donc un membre à part entière de la fratrie, mais n’en reste pas moins un grand solitaire. Il erre donc sur les toits de New York avant de porter secours à une « demoiselle » en détresse. Cette histoire a deux gros avantages : permettre d’encore plus voir l’étendue des effets du mutagène, de son importance dans l’histoire futur de nos tortues, ainsi que d’introduire plusieurs personnages familiers.

 


Michelangelo, écrit par Brian Lynch, dessins de Andy Kuhn

Le second mis en avant est Michelangelo, le fêtard. Et c’est donc plus que logique de le retrouver au milieu d’un bal déguisé et au cœur d’un quiproquo impliquant des voleurs de haut vol à dont la cible est un gros diamant, le Dresden. Les costumes servent de prétexte à Mich de rester lui-même sans avoir cacher ce qu’il est vraiment. La ficelle narrative n’en est plus une, on peut parler de corde d’arrimage à ce niveau là. Michelangelo se sort de tous les pétrins en utilisant les conseils et chacun de ses frères. On sent que le but du cambriolage n’est pas anecdotique et pourrait être utilisé dans le futur devant sa puissance. En espérant que cela soit bel et bien le cas, pour ne pas rendre la minisérie plus qu’anecdotique…


 

Donatello, écrit par Brian Lynch, dessins de Valerio Schiti

Donatello est la tortue pouvant parler au plus grand nombre en tant que geek. L’incompris de ses frères décide de s’éclipser un moment afin de prendre part à une convention axée sur les nouvelles technologies. Il fait ainsi la connaissance d’un inventeur incompris qui expose et va se retrouver à pourvoir travailler pour Baxter pour trouver et neutraliser les tortues. Bien évidemment tout ne se passe pas calmement, et une altercation intervient assez rapidement obligeant Don à se servir de son bô. Le discours pseudo-scientifique est par contre bien basique, et ce qui est sensé être complexe apparait comme évident. Il ne faut pas perdre le lectorat enfant si cher à Nickeleodon. Un ton plus mature aurait apporté du caractère au récit et à Don. Finalement, il est simplement décrit comme un geek qui joue aux jeux-vidéos. Visuellement, c’est le moins intéressant des quatre avec un style qui ne convient pas à ces tortues New Look.

 

 

Leonardo, écrit par Brian Lynch, dessins de Ross Campbell

Le leader et ainé de la fratrie conclut le cycle des quatre premières Micro Series. L’erreur d’appréciation dans la publication de Raphael a été retenu puisqu’il prend place pile entre le huitième et neuvième singles. Si on devait le comparer à de l’existant, il serait l’équivalent de AvX Versus, mais sans le talent d’Immonen. Leonardo part à l’aventure, et rencontre plusieurs membres du Clan Foot. Il bastonne, taillade dans le tas (mais sans tuer, rappelons le), fait preuve de chevalerie, et cela s’arrête la. Le contenu est pauvre et le fascicule se lit en quelques minutes seulement. La plus grosse déception. Il y a bien une tentative de mise en avant de la réincarnation évoqué dans le sublime cinquième numéro de l’ongoing, mais bien trop timide pour être efficace.


Certains éléments qui seront utilisés pour sûr dans la série régulière sont distillés et introduits dans ces quatre Micro Series. La série peut cependant être lue indépendamment de ces numéros « hors-série ». Les caractères des tortues sont reconnaissables, mais pas forcément assez approfondis. Les titres manquent de profondeur et de caractérisation des protagonistes. On voit assez bien Leo en leader et bagarreur, Don en geek, Raphael le solitaire, Michelangelo en fêtard, mais aucun apport en plus. Loin d’être indispensable pour le bon suivi de la série en cours, ils suffiront cependant aux fans voulant une petite dose de TMNT en plus. On lui préférera néanmoins la mini-série dans le cross over Infestation bien plus intéressante à lire.

Apteis
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