Si le symbiote de Venom doit satisfaire son appétit de chair humaine pour survivre, les actionnaires de Sony, eux, doivent se nourrir de pognon. Un trouble biologique qui inquiète les médecins et les critiques de cinéma, qui cause chaque année la mort de plusieurs dizaines de projets plutôt cools et de classifications "adultes" pour certaines oeuvres repensées au format grand public. C'est très grave.
Donc, plutôt que de dépenser vos sous dans des banalités consuméristes, comme Noël, le Black Friday, ou une assoce humanitaire - pour ce plaisir éphémère et finalement assez égoïste d'imaginer le sourire d'un enfant du tiers monde, qui vous enverra une lettre dans une langue cheloue complètement impersonnelle - donnez votre argent à ceux qui en ont besoin.
Faites vous aussi un don à l'association de la piscine olympique qu'Avi Arad fait creuser dans son jardin, en investissant dans le blu-ray de Venom, disponible le 11 décembre aux Etats-Unis. Le studio commence à faire la promo' de cette édition vidéo, sans promettre de bonus particulièrement attrayants - mais hey, quarante minutes de scènes coupées, ça intéresse qui ? Non mais sérieux, répondez, je vous pose une question.
Le studio mise donc sur la carte de l'humour, avec un court trailer réinventé en comédie romantique. Puisque c'est en parodiant ses propres défauts qu'on en arrive à un bon résultat - un peu comme quand Eminem fait une blague sur le fait d'être gay dans The Interview. Ca fait marrer tout le monde ET ça permet de relativiser quand le gars se remet à la punchline homophobe quelques années après. C'est peut-être ce genre de plans machiavéliques qui manquait pendant Justice League, finalement.