Samil Akil (Black Lightning) évoque les Outsiders et la métaphore de la drogue dans la saison 2

Si Black Lightning n'est pas la série la plus en vue de ce pan de la petite chaîne, elle aura tout de même réussi à trouver son public outre-Atlantique avec 2,4 millions de spectateurs en moyenne et un accueil critique favorable chez nos amis américains (et chez nous aussi). A partir de là, rien d'étonnant à ce que la CW ait renouvelée cette production, remarquée pour sa distribution essentiellement constituée d'acteurs noirs. 

 

Salim Akil, showrunner de la série, évoque cette envie de creuser des thématiques propres aux communautés Afros aux Etats-Unis. En continuant notamment la métaphore du Green Light, une parabole sur le crack qui ravage les plus pauvres des quartiers noirs et sur les opiacés de type codéine ou méthamphétamine dans les quartiers pauvres occupés par les blancs.

 

Akil explique son envie de construire des ponts par-delà de la simple couleur de peau, entre des communautés touchées par les mêmes problèmes (chômage, pauvreté, drogues) du côté noir et blanc de la répartition ethnique traditionnelle. La seconde saison traitera de ce problème, avec le Green Light Effect en argument principal.

 

Le showrunner évoque également la présence à venir des Outsiders - ce n'est pas un secret d'après lui, il s'agira surtout de savoir qui mettre et quels seront leurs pouvoirs. Le personnage de Grace Choi, campée par Chantal Thuy, fera aussi son retour. Black Lightning reviendra le 9 octobre prochain sur la CW.