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Amazing Spider -Man #667, la review

Amazing Spider -Man #667, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Après des mois de teasers et préludes en tous genre, allant du numéro du Free Comic Book Day à diverses back-ups, Spider Island commence enfin. Cet event propre à Spider-Man (avec son lot de tie-in quand même, rassurez vous… ou pas) est l’œuvre du scénariste habituel d’Amazing Spider-Man,Dan Slott (She Hulk, Avengers The Initiative) et d’Humberto Ramos (Wolverine, X-Men).

L’idée de départ est qu’un beau jour, les habitants de Manhattan se retrouvent dotés des pouvoirs de Spider-Man. Force, agilité, spider sense et même des toiles qui sortent des poignets, bref le package complet avec les options. Le vilain derrière tout ça est Miles Warren alias Le Chacal. Et là j’en vois dans le fond qui frissonnent d’horreur. Oui, CE Chacal. Celui responsable du cataclysme que fut la saga du clone. Mais heureusement, ce coup-ci ça s’annonce mieux. Dan Slott se permet même une pique à cette saga de triste mémoire par le biais de Mary Jane qui jure que « si on refait le truc du clone, je retourne à LA Â». Bien vu.

Peter & CarlieBien vu, c’est d’ailleurs ce qu’on a envie de dire souvent lors de la lecture de ce numéro tant le scénariste multiplie les perles. Il y a d’abord la conversation entre Peter Parker et sa petite amie Carlie, qui se retrouve dotée de pouvoirs (et ENFIN d’une personnalité). Carlie ignore que Peter est Spidey, mais elle n’hésite pas à lu révéler ses nouvelles aptitudes parce que « c’est ce que les couples font Â». Ouch Mr Parker. On continue avec Le Chacal qui organise une petite réunion au sommet avec les caïds des divers gangs New-yorkais, eux aussi « spider-manisés Â». Il leur remet des costumes de Spidey et les envoie semer le chaos dans la grosse pomme. La scène d’action qui suit, impliquant les Avengers et même Mary Jane (qui inspire décidément Slott), est des plus efficaces. Cela surtout grâce à d’excellents dialogues d’un Slott décidément en grande forme. Jonah Jameson a bien sûr droit à son moment « je vous l’avais bien dit Â». Shang-Chi et Madame Web (Julia Carpenter, ex-Arachne), les mentors de Spidey lors des préludes sont aussi là pour lui prêter main forte… à leur manière.

Alors attention, ce numéro n’est pas non plus exempt de tout défaut. Slott a un peu de mal avec Le Chacal, qui a un petit côté Joker du pauvre en mode savant fou. Surtout à cause de ses jeux de mots pourris. Ce n’est pas tant que la vision du personnage est fausse, c’est juste qu’il en fait un chouia trop. Il y a aussi ces idées juste un peu kitch comme le fait que le vilain soit entouré de clones de lui-même (version humain). On pourra aussi se dire que les gangsters obéissent un peu trop facilement. Mais bon, rien de rédhibitoire. On espèrera juste que le scénariste ne s’égarera pas comme il a pu le faire par le passé.

Au niveau du dessin, Humberto Ramos confirme une fois de plus son statut de Spider-Artist de la décennie. Style cartoony, postures et mises en page hyper dynamiques, tout y est. Il y a pas mal de splash pages qui traduisent bien le chaos ambiant. Mention spéciale à la page titre et son astuce très réussie pour jouer un tour au lecteur. On appréciera aussi tout particulièrement les petites touches comme tous les costumes du tisseurs portés par les gangsters (le classique bien sûr, mais aussi le noir, le rouge et or, celui de FF ou encore le hoodie de Scarlet Spider). Et l’astuce visuelle pour distinguer le vrai Spidey au milieu de ce méli-mélo est simple mais bien trouvée (vive les sacs à dos).

Bon, là non plus tout n’est pas parfait. Les designs de Tarantula et Spider-King, les deux monstres arachnéens qui servent de gros bras au Chacal, sont peu inspirés (pour ne pas dire ridicules). Et l’artiste a toujours autant de mal avec le masque de Wolverine. Mais c’est du micro détail.

Spider Island s’annonce donc comme une bonne histoire. Assez épique (voire dramatique si on en croit Madame Web) pour captiver, mais contée avec assez de légèreté pour ne pas trahir l’esprit des aventures du tisseur. Encore une fois Dan Slott trouve le bon équilibre. Humberto Ramos est pour sa part égal à lui-même et on ne s’en plaindra pas. Bref du très bon Spidey. On attend la suite avec impatience.

Les plus : les dialogues justes et bien trouvés

                Humberto Ramos

                Carlie enfin intéressante

Les moins : Le Chacal et ses clones, too much

                   Tarantula et Spider-King, juste moches

Notes

Scénario : 4/5

Dessin : 4/5

Globale : 4/5

Jeffzewanderer
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