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Captain America : Cauchemar Américain (Marvel Grandes Sagas #7), la review

Captain America : Cauchemar Américain (Marvel Grandes Sagas #7), la review

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Notre note

On s'est demandé pendant quelques temps pourquoi le rythme de parution des Grandes Sagas Marvel avait changé brusquement. L'opération étant si bonne et louable, on avait peur qu'elle ait été annulée. Puis tout est devenu clair quand le nouveau planning a montré que c'était pour faire coïncider la sortie de ce numéro 7 avec la sortie du film Captain America : The First Avenger. Depuis le 2 août, vous pouvez donc vous procurer ce numéro de 120 pages en kiosque et dans vos comic-shops. La question reste à savoir si les lecteurs gagnés grâce à la sortie du film retrouveront le personnage qu'ils viennent de découvrir.

Les numéros présents dans ce volume (9 à 12 de la troisième série + annual de 1998) se déroulent après Heroes Reborn, à la fin des 90's. Rob Liefeld a été débarqué et c'est Mark Waid qui a repris les choses en main depuis 8 numéros. Le choix de l'histoire publiée est plutôt étrange : quand on pense à Captain America, on pense chasse aux nazis et aux monstres de la seconde guerre mondiale, adaptation à l'époque moderne, action, espionnage... Ici on le retrouve cependant confronté à Cauchemar, personnage fantastique maître des mauvais rêves. On trouvera cependant un lien direct ensuite avec notre héros à la bannière étoilée puisque Cauchemar s'attaque ici à ceux qui ont atteint le rêve américain, Cap en étant le symbole absolu.

Le pitch de ces 4 numéros est simple : diverses personnes apparemment accomplies deviennent folles et détruisent tout ce en quoi elles croient. Sharon Carter vient en parler à Captain America qui se retrouve également confronté au problème, avant de le subir lui-même. Cap est prisonnier dans le monde de Cauchemar qui a tout pouvoir sur son univers, et cherche à conquérir le monde entier grâce à un hiver nucléaire. Et il n'a jamais été plus proche de son objectif que depuis qu'il contrôle Cap.

Ce qu'on peut retirer de l'histoire, c'est qu'elle aurait pu être plus courte. Les dialogues de Cauchemar sont plutôt répétitifs, on sait tout de suite où tout le monde veut en venir, et on sait que notre Captain s'en sortira. On ne qualifiera pas l'histoire de mauvaise, plutôt de moyenne, mais elle ne méritait pas 4 numéros. On sent également à la lecture l'effet 90's sur le personnage et les dessin. À cette époque quelque peu bâtarde pour les comics, on essayait de renouveler le personnage en le sortant de ses histoires classiques, et c'était sûrement ici un coup d'essai vers un univers plus fantastique. Son nouveau bouclier (l'ancien étant brisé depuis l'épisode précédant) crie aussi un hymne à cette époque puisque c'est une sorte d'hologramme matérialisé... Les dessins d'Andy Kubert tirent vers le côté hyper-musclé caractéristique de la grande époque Top Cow, mais sans trop en abuser.

Du TPB original American Nightmare, Panini Comics a décidé de ne pas publier les numéros 8 dans lequel on voyait Cap se battre contre une légion Kree et y briser son bouclier (alors triangulaire), ou encore le numéro 13. Ils ont cependant conservé l'annual Iron Man/Captain America de 1998, et on comprend pourquoi quand on sait que le film est censé introduire The Avengers : c'est donc un plus de les voir travailler ensemble. 

Toujours écrit par Mark Waid, mais sur un synopsis de Kurt Busiek et Roger Stern, et dessiné par Patrick Zircher, on y voit Cap et Iron Man en conflit pour une raison obscure alors qu'ils s'attaquent à l'AIM. On apprendra plus tard que suite à une confrontation avec Mentallo sur le plan astral, l'identité de Tony a été compromise et qu'il a utilisé les pouvoirs de son ennemi pour effacer sa double-identité de la mémoire de tout le monde, y compris de ses alliés. Lorsqu'il leur a de nouveau révélé, Steve s'est senti trahi quant à la violation de son esprit et de son libre-arbitre, et a été choqué par le peu de remords de Tony. Le reste de l'histoire nous montre les deux amis rencontrer une "civilisation" d'anciens infirmes qui vit en symbiose grâce à un rayon convoité par l'AIM. En danger, ils doivent décider de les laisser mourir aux mains des sbires de MODOK ou bien de les sortir de force de leur nouvelle vie. Les deux hommes finiront bien sûr par se rabibocher et chacun en retirera une bonne leçon.

Bien qu'il soit intéressant (mais pas indispensable), cet annual aurait été mieux placé dans un volume sur Iron Man, car il demande plus de background sur ce dernier que sur Cap, qui se suffit à lui-même. 

En conclusion, ce volume n'est ni bon ni mauvais, juste moyen, et on regrette de ne pas avoir eu le droit à une histoire mieux choisie, en tapant dans du plus noir et moderne chez Ed Brubaker, ou en cherchant dans les histoires plus classiques de Steve Rogers : origines, découverte par les Vengeurs, adaptation au monde moderne, rencontre avec Sharon... il y avait le choix.

Note générale : 2.5

Manu
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