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Captain America : Sentinel of Liberty, la review

Captain America : Sentinel of Liberty, la review

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Notre note

Après un très bon Spider-Man sur iStuff, effectuer le test de Captain America : Sentinel of Liberty sur le même support ne me faisait pas peur, contrairement à celui de Thor. De plus, la version Next-Gen semble être encourageante, donc on pouvait espérer que toutes les adaptations soient soignées. Alors, la version iOs : dans la lignée de ses grands frères sur nos consoles de salon ou coup de bouclier dans l’eau ?

Dès le lancement du jeu et des menus, on n’est pas rassuré : la navigation est poussive, lente, et les chargements interminables. Il doit surement être optimisé pour un iPhone 4, mais sur un 3GS, c’est laborieux et cela ne donne aucunement envie de continuer.


Le scénario est des plus classiques : des méchants, l’Hydra, un héros, Captain America, et en voiture Simone ! Enfin plutôt à pied. Alors que je m’attendais à un jeu d’action dans le même style que Spider Man, on se retrouve plus avec un Mirror’s Edge Like. Pas de stick ni de boutons virtuels apparents, l’intégralité des mouvements s’effectuent par des glissements de doigts sur l’écran tactile. En glissant vers la droite, Cap va à droite et court seul, et effectuant un mouvement en diagonale, il saute. Pour les combats, c’est la même : un enchainement de plusieurs glissements de doigts dans des orientations différentes permet d’effectuer des combos et de neutraliser les ennemis. Le tout est loin d’être intuitif, et surtout, d’être réactif. Quand on doit juste effectuer un saut, aucun problème. Mais dès qu’il s’agit d’enchainer des sauts et des wallrides, cela se complique, et les nerfs sont mis à dur épreuve devant un gameplay des plus approximatifs. Ce jeu est l’exemple même de la non maîtrise du tactile qui pourrit un titre, pourtant plein de bonnes intentions.


Le jeu comporte une bonne vingtaine de niveaux, tous construits de la même manière : des pièges à éviter (bombes, laser faisant apparaître des ennemis), des agents de l’Hydra, des sauts contre un mur pour atteindre une plate forme plus haut, des wall-rides et interrupteurs à détruire pour ouvrir un porte, et bis repetita… L'utilisation du bouclier est vraiment anecdotique, et cela est vraiment dommage pour un jeu concernant la Sentinel of Liberty. Les décors n’ont que peu de variations, et les scènes d’introduction de chaque niveau sont justes une description nian-nian de la mission, qui n’apportent rien. Les fins de groupement de stages remontent un peu l'intérêt avec un semblant de comics animé. La durée de vie est rallongée par la recherche de cinq dossiers « cachés » à chaque stage, ceux-ci permettant de débloquer des costumes différents et des covers de Cap'. Mais la navigation dans les menus étant ce qu’elle est, on ne peut en profiter pleinement. De plus, l'impossibilité de pouvoir les mettre en plein écran réduit considérablement l'intérêt.

Ce jeu Captain America sur iPhone est une énorme déception, notamment après avoir fait le Spider-Man sur le même support, qui se pose comme une référence de l'adaptation de comics (ainsi qu'un excellent jeu d'action) sur ce support. Le gameplay brouillon et imprécis ainsi que la navigation poussive gâche un jeu qui semble avoir tout misé sur les graphismes et la licence.

Apteis
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