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Marvel Icons Hors Série #21 Steve Rogers : Super Soldat, la review

Marvel Icons Hors Série #21 Steve Rogers : Super Soldat, la review

ReviewPanini
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Notre note
Mini-série en quatres publiée en 2010 chez Marvel, Steve Rogers: Super Soldat est arrivée récemment dans notre bonne vieille contrée, regroupée dans ce Marvel Extra #21. 5 euros 40 en lieu et place d'un peu moins de 20 euros en TPB VO, avouez que ça chatouille le nez l'excellente bonne affaire ! Mais la série en vaut-elle le coup ?

Si vous pensez qu'Ed Brubacker est synonyme de qualité, ce Steve Rogers : Super Soldat vous confirmera la règle avec une certaine aisance ! Ici l'excellent scénariste de Criminal et Incognito (mais aussi de la série régulière du Cap') nous sert un schéma classique et codifié au possible : un méchant veut se procurer le sérum de Super-Soldat, des fantômes du passé de Steve refont surface et vont le titiller durant tout l'épisode bref, du déjà-vu et rabâché. Cela n'empêche que l'on suit avec un certain plaisir malin cette aventure assez "réjouissante" qui n'a rien à envier à la série régulière (que ce soit les épisodes pré ou post relaunch) tellement Brubaker fait un travail remarquable en alternant phases d'actions survitaminées au sérum de Super-Soldat (facile) avec une grâce quasi divine et phases plus posées mais écrites avec brio, voir maestria. Le personnage de Super Soldat est excellent, Brubaker écrit très très bien les histoires d'espionnage et on en vient presque à regretter que (ATTENTION SPOILERS POUR LES LECTEURS VF SUR LES QUELQUES LIGNES QUI SUIVENT) Steve reprenne son costume de Captain America et abandonne l'identité de Super Soldat pour les années à venir... A quand de nouvelles aventures car ce Steve là a encore de nombreux tours dans son sac... Un récit d'espionnage de si bonne facture, on en redemande, tout simplement.
 
Malgré tout, le monde n'est pas totalement rose puisque certains défauts viennent ternir le tableau de cette mini-série en 4 parties malgré tout fort réjouissante : un méchant qui manque de consistance et qui n'est qu'un faire-valoir (voir, est complètement décalé vis-à-vis de l'ambiance globale de la série), certains détails ô combien importants et trop vite laissés sur le côté par le scénariste. Rien de bien méchant donc mais il est important de noter ces quelques aléas. Il n'empêche que l'histoire est fort réjouissante, qu'en single, elle devait être très excitante grâce aux nombreux cliffs de fin d'épisodes réussis et (surtout ?) qu'un non-initié au personnage devrait ici trouver son compte grâce aux rappels succincts mais réussis des origines du personnage de la part de Brubaker. De plus, le cliffhanger de fin est assez intriguant et peut promettre des futurs forts sympathiques...

 

 Du côté du dessin, on retrouve le québecois Dale Eaglesham (Fantastic Four...) qui livre un travail très agréable qui sert agréablement le récit d'Ed Brubaker, se faisant assez discret lors des scènes posées et déballant son travail lors des scènes d'action. Il soigne son trait d'une agréable façon, cependant, certaines expressions sont  à revoir sur certaines cases mais il n'empêche que certains cadrages alternent les séquences de haut-vol. Eaglesham est donc très en forme et pose le lecteur dans une histoire old-school (avec romance en face à face de l'océan...) qui convient à merveille à l'histoire écrite par Brubaker. Les couleurs d'Andy Troy sont agréables, loin d'être pimpantes même si certaines ombres sont assez limites... Artistiquement, la qualité est donc elle aussi au rendez-vous !

Malgré quelques défauts apparents et une originalité quasi-nulle sur la forme, Ed Brubaker nous sert une histoire d'espionnage que l'on suit avec plaisir durant un peu moins de 90 pages, le tout servi par un dessin de Dale Eaglesham de très bonne facture. Pour 5 euros  40 en VF, jetez-vous dessus ! 
Woulfo
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