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Fear Itself : Wolverine #1, la review

Fear Itself : Wolverine #1, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Le gros crossover estival de Marvel, Fear Itself, touche vraiment tout l’univers, et on a le droit à une multitude de Ties In, de plus ou moins bonne qualité. Avec une notoriété comme celle de Wolverine, il est donc logique qu’il possède également sa mini série, en trois épisodes.

On commence cette review avec l’équipe artistique. Au scénario, on (re)trouve Seth Peck, pas un nom des plus connu. Mise à part une collaboration avec Rick Remender (Venom, Uncanny X-Force), en 2007 sur Sorrow, son CV n'est pas des plus remplis. Il doit sa mini série principalement à son amitié avec Jason Aaron, actuel Architecte chez Marvel. Cela se ressent notamment dans certains points abordés. Nous y reviendrons plus tard… Au dessin, c’est le français Roland Boschi (Ghost Rider) qui officie, une de ces plumes montantes chez Marvel.

L’histoire commence par l’agression d’agents du SHIELD par une petite équipe. Ces agents gardaient un héliporteur fabriqué pendant le règne d'Osborn à la tête du HAMMER, et se révèle une arme redoutable. Les quatre mercenaires se trouvent être à la solde du STRIKE, organisation britannique qui se voulait le pendant du SHIELD sur le vieux continent, et largement oubliée par la Maison des Idées.

Dans le même temps, notre griffu fait ce qu’il fait de mieux : se battre contre du vilain, en leur donnant des coups de griffes. Seul le contexte, un New York en proie à la peur, change, afin de coller avec le thème général du cross over. D’ailleurs, le bad guy qui reçoit sa leçon est un clone de l’Epouvantail de chez DC… Une fois la bataille terminée, Logan prend le temps de discuter presse et de ses limites avec sa nouvelle petite amie, Melita Garner (personnage introduit par… Aaron). Quatre pages de discussion assez nian-nian et terne, avant que les choses sérieuses commencent : Logan est le seul Avenger de disponible, et se rend donc sur l’héliporteur qui flotte au dessus de New York. Pendant ce temps la, sa girlfriend se rend dans la tour des Vengeurs pour enquêter sur ce mystérieux bâtiment arrivant dans la Grosse Pomme et sur ses occupants. Ce premier fascicule a le mérite de se terminer sur un bon cliff avec un Wolverine en mauvaise posture, et Melita qui découvre la vraie menace pesant sur la ville.

Le dessin est à mon goût assez inégal. Certaines planches, comme la splash de l’héliporteur, sont vraiment intéressantes avec notamment un mélange de style entre l’objet en lui-même et la ville en fond, mais les scènes plus calmes manquent de vie et de saveur. L’écriture un peu poussive n’arrange en rien le rythme du récit, qui ne devient intéressant qu’à sa seconde moitié.

Ce Tie In de Fear Itself mettant en scène Wolverine se situe dans le milieu du panier de toutes les mini-séries affectées par cet event. On peut principalement lui reprocher son manque de surprise, et une mise en place un peu longuette de l’intrigue. Mais tout cela est de bon augure pour la suite, qui verra on l’espère les choses s’éclaircir autour de ces mystérieux mercenaires.

 Les plus :
-certaines planches de Boschi assez intéressantes
-une fin encourageante pour la suite

Les moins :
-un début poussif
-une narration non immersive et lente

Notes :
Scénario : 2/5
Dessin :  3/5
Globale : 2.5/5

L'avis de Jeffzewanderer : Fear Itself ne sert visiblement que de prétexte à nous vendre un titre Wolverine de plus pendant trois mois, tant il y a peu de liens entre le scénario du mega event Marvel et celui de cette mini. Mais si on est disposé à passer sur cette motivation bassement mercantile et sur une intrigue dont le canevas fait franchement déjà vu (Wolvie contre la dernière organisation secrète à la mode, on connait), cette mini ne s'annonce pas si mal. Roland Boschi est en grande forme, avec des planches plus détaillées qu'à l'accoutumée et des couleurs forts réussies. Et c'est avec plaisir qu'on voit une Melita Garner qui ne sert pas que de "demoiselle en détresse". Et si sa relation avec Logan sent un peu l'eau de rose, il est quand même bienvenu de la part du scénariste d'en tenir compte

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