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Deadpool Corps, Le Club des Cinq, la review

Deadpool Corps, Le Club des Cinq, la review

ReviewPanini
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Notre note

S’il y a bien un héros qui a le vent en poupe en ce moment, c’est Deadpool. Après de nombreuses publications et mini séries aux US, il effectue un retour fracassant en France. La seconde publication kiosque est arrivée ce mois ci, et avec elle le premier 100% consacré à Wade Wilson : Prelude to Deadpool Corps, sous titré Le club des cinq.

 

Le multivers est (encore) une fois en danger, et un groupe de super héros doit le protéger. Un gardien a alors une idée « lumineuse », réunir des Deadpool de différents monde pour le sauver. Victor Gischler, qui a déjà écrit Merc with a Mouth (et qui a donc introduit les doubles alternatifs de notre mercenaire) est encore à la baguette. Plusieurs dessinateurs seront en charge de l’illustration. Après tout, rien n’est stable avec Deadpool ! Rob Liefeld (co-créateur du personnage, rappelons le), Whilce Portacio, Philip Bond, Paco Medina (également sur la série régulière), et Kyle Baker signent chacun une partie de l’histoire Prelude to Deadpool Corps.

Equipé de son téléporteur dimensionnel, Deadpool (le nôtre) voyage donc à travers les dimensions pour former son équipe. Son premier compagnon est en fait une première : Wanda Wilson, plus connu sous le nom de Lady Deadpool. Elle se retrouve aux prises avec General America totalitaire. Le premier fascicule, sans doute marqué par la patte de Liefeld, est vraiment bon. On ne s’ennuie pas une seconde, et chaque case est remplie d’humour labellisé Deadpool. Après tout, c’est ce pas ce qu’on attend ? Le second faiblit, mais c’est surtout le dessin qui pèche. Narrativement, le Kidpool dépeint est vraiment totalement dans l’esprit de Wade Wilson, mais le dessin n’arrive pas à suivre. Les enfants mutants dans l’école de Charles Xavier ne sont pas des mieux représentés (Kidpool mise à part, l’adaptation du costume est juste géniale).

Puis, c’est autour de Dogpool. Issu d’une expérience ratée, le chien est encore parfaitement à l’image du Deadpool connu de notre univers. Malgré quelques longueurs, l’enchaînement de blagues et références (comme le chien Wolverine) ne s’arrête pas. Le seul regret que l’on pourrait avoir est de ne pas avoir de trouble de la personnalité, vu que l’on a affaire à un représentant de la race canine. Mais on ne peut pas tout avoir. Le quatrième fascicule met à l’œuvre Paco Medina, donc graphiquement, on est en terrain connu pour récupérer le dernier membre de notre équipe de choc : Headpool. Même sénaristiquement, si on a suivi le premier opus sorti en kiosque chez nous, on n’est pas perdu. Une logique sur l’hélice permettant à la tête de voler est trouvée, c’est pour dire… Le Deadpool Corps réuni (autour d’un Guitar Hero, les vraies valeurs), l'équipe va pouvoir réaliser sa première mission, qui l'oppose à des oursons styles Bisounours dans un Capture The Flag intergalactique. Le visuel sort de la continuité et tranchent avec les précédents avec une sur-utilisation de filtres qui peuvent endommager la rétine, mais utilisés à bon escient. Pour une telle équipe, avec une quête si importante, ce mix des genres convient tout à fait.
D’ailleurs un Corps cosmique avec des costumes similaires, cela ne vous dit rien ?

Réunir plusieurs Deadpool dans une même équipe est une idée loufoque mais qu’on ne peut qu’aimer. Là où un Deadpool Pirate était fade (malgré la surpuissance de l’idée), ce prélude au Deadpool Corps est de bon augure pour la suite. De l’humour, de l’action, du gore, tous les ingrédients qui font le succès de Wade Wilson sont présents. Victor Gischler connaît et maitrise son sujet, et les différents artistes l’épaulent bien dans sa tâche dans l’ensemble. Le Deadpool Corps est lancé, on attend la suite. Gloire au Deadpool Corps !

Apteis
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