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The Flash #12, la review

The Flash #12, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

C'est la fin ! Avec ce douzième numéro, Geoff Johns nous livre le dernier numéro de la série The Flash... en attendant un éventuel reboot après Flashpoint (review du premier numéro ici). Qu'en est-il alors de ce numéro ?

 Le moins qu'on puisse dire c'est que la série The Flash v3 aura connu un succès commercial, preuve qu'il y a quelque chose à faire avec ce  personnage, mais le succès critique fut loin d'être acquis. Après un premier arc réussi mais parsemé de défauts assez gênants (voir ma critique du premier arc ici), la série s'est embourbé dans deux "Rogues-story" et le prologue à Flashpoint, Prelude to Flashpoint, qui se conclue ici-même. Tout d'abord je vous l'ai déjà dit mais cet arc est venu trop vite à mon goût, Flash n'a tout simplement pas pu poser ses valises. Mais il faut avouer que le numéro 11 m'avait laissé avec un goût d'appétit dans la bouche pour ce douzième et dernier numéro... qui s'est vite essoufflé après lecture de ce numéro. Je peux donc vous le dire maintenant : The Flash Volume 3 est un magnifique gâchis. 

 
Tout d'abord pour cette conclusion à l'introduction (vous suivez toujours ?) de Flashpoint, avouons que le travail est raté. A peine deux pages à la fin du numéro pour introduire l'event. Raté Mr Johns. Ratée aussi les différentes péripéties qu'il essaie de nous faire boire. On pensait tous que Kid Flash était l'anomalie, que Zoom allait faire une bouchée de Patty mais Geoff Johns a frappé et nous sort un twist du fond des âges. A peine percevons-nous que Zoom est d'une importance capitale pour Flashpoint, mais nul besoin alors  d'acheter The Flash #12 pour le savoir. Flashpoint #1 nous le dit mais d'une manière beaucoup plus subtile et intelligente. Ce qu'on ressent avec ce numéro c'est que Geoff Johns voulait conclure fissa la série pour s'occuper de Flashpoint.

Soit il nous sort des dialogues et des mises en scènes ratées (encore et encore, oui) soit elles sentent le réchauffé (ce qui d'ailleurs est le gros défaut de la série pour moi tant on a l'impression de tout le temps revivre certains évènements) soit c'est raté, Tout simplement. Barry le pleurnichard on l'a déjà vu. Le rendez-vous Iris/Barry au café pour parler des remous n'est pas non plus une nouveauté. Scénaristiquement, c'est (presque) le zéro pointé pour ce numéro...

 

 

 
Reste le dessin. Francis Manapul dessine quelques pages et Scott Kolins s'occupe du reste. Les premières pages sont moches et les couleurs chaudes sont trop appuyées. Heureusement qu'il se rattrape un peu par la suite. Francis Manapul livre lui un travail de qualité mais loin d'être exceptionnel. Enfin, c'est surtout que mettre dans un même numéro le dessin des deux personnes c'est (je trouve) mettre un bon film à côté d'un mauvais. Comme si DC Comics se moquait du lecteur. En général j'aime le travail de Kolins mais il l'a tellement bâclé ici que face à Manapul, il ne fait pas le poids. La rumeur dit que le premier n'a eu que quelques jours pour livrer ses planches, ce ne serait pas étonnant que tout ceci soit vrai...
 
Vous l'aurez compris, ce numéro est une véritable déception pour moi. J'adore Flash. J'adore Geoff Johns. Mais faut quand même pas pousser le bouchon un peu trop loin. Le récit est digne des pires séries B, les retournements de situations pitoyables,... Puis recycler c'est bien. Mais pas scénaristiquement. Quant au dessin, c'est acceptable mais ne sauve pas le numéro. Si The Flash v4 il y a, espérons de l'originalité, une régularité et surtout un travail pensé sur le long terme.
 
Woulfo
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