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Velocity, la review

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Notre note

Gagnante de la Pilot Season 2009 chez Top Cow, la minisérie aura eu du mal à se voir publiée puisqu'il aura fallu attendre près d'un an pour voir le numéro 1 sortir en juin 2010, et le quatrième et dernier numéro est sorti en avril dernier. L'attente aura-t-elle valu le coup ? SPOILER INSIDE

Ecrite par Ron Marz et dessinée par l'excellent Kenneth Rocafort, Velocity conte l'histoire de Carin Taylor, a.k.a Velocity, membre de l'équipe de Cyberforce. Bolide de l'équipe, on l'avait déjà découverte comme l'un des personnages les plus importants de la série puisqu'elle symbolisait l'ouverture vers le lecteur : c'est globalement à travers elle que l'on suit cette équipe de l'univers Top Cow, et aujourd'hui elle a donc droit à son propre titre.

Jouant avec le 4ème mur pendant les 4 numéros, elle commence à se présenter aux lecteurs et à expliquer qu'elle cherche à vivre une vie normale malgré sa condition. Pendant qu'elle nous explique ça on la voit se battre contre une armée de robots, et finalement se faire capturer et... tuer. Sauf qu'on se rend compte que ce n'était pas la vraie Velocity, mais une simulation grandeur nature utilisant un robot ayant son apparence. Et il y en a toute une armée. On retrouve donc la vraie Velocity au cinéma, mais ça ne reste jamais facile de vivre une vie normale quand on est une super-héroïne, et très vite elle est attaquée par des super-vilains qui finissent par la capturer. A son réveil, elle est attachée dans les laboratoires du Docteur Paine, celui-là même qui effectuait des simulations sur sa capture, et celui-ci lui indique qu'il a infecté mortellement tout ses camarades de Cyberfoce ainsi qu'elle-même, et que tous seront morts dans l'heure, pensant qu'elle les a tués puisque ceux-ci ont été infectés par un « robot Velocity ». Le compte à rebour commence.

Bien entendu Velocity parvient à se libérer et à s'échapper, mais à partir de là une course contre la montre s'engage pour sauver chacun de ses co-équipers, dont sa soeur. Et malheureusement, ceux-ci sont dispersés à travers le monde, et elle doit affronter des hommes de Paine à chaque fois. Après un passage chez les Hunter-Killers pour trouver un antidote et sauver son premier ami, la série devient donc vite répétitive, jusqu'à la fin du numéro 3 où un cliff génial apparaît : Velocity est décapitée par un robot, le sang gicle et sa tête et son corps tombent à l'eau. La couverture du numéro 4 nous laisse alors supposer que Velocity sera de retour grâce à l'un des robots à son effigie. Enfin un peu de changement dans l'univers de Cyberforce, des possibilités infinies, sera-t-on déçus ? Et bien oui, cet univers ne pouvait pas se permettre de si grand changements.

Au début du numéro 4, on retrouve Velocity en train de sauver sa soeur, et parlant au lecteur elle lui indique que ce n'était pas elle qui s'est faite décapiter. Avant de partir dans sa quête, elle avait reprogrammé des robots pour faire le boulot et aller plus vite. Le sang n'était donc que subterfuge éditorial, et le statu quo n'est pas changé. Pendant le reste de l'épisode Velocity sauve donc le reste du monde et s'attaque avec ses robots reprogrammés au Docteur Paine, qu'elle neutralise avant qu'il parvienne à s'échapper. Une résolution plutôt rapide donc, avant une tentative de revenir à une vie normale, et la boucle est bouclée.

Au final, mon sentiment sur Velocity est partagé entre le bon et le moins bon. D'un côté on a les excellents dialogues de Ron Marz, qui joue avec le lecteur et son personnage d'une façon jubilatoire, ainsi que les magnifiques dessins de Kenneth Rocafort, que l'on ne peut trop vanter. D'un autre côté une histoire somme toute simpliste, qui n'apporte pas grand chose au personnage ni à l'univers, si ce n'est nous la faire découvrir de plus prêt. J'ai été frustré par le potentiel ouvert avec la fin du numéro 3 et qui n'a pas su être exploité. Comme dirait un célèbre rédacteur en chef de site de comics, la couverture du numéro 4 illustrera désormais l'expression « pétard mouillé » dans le dictionnaire. Je trancherai donc pour une note juste au-dessus de la moyenne, avec un noble 3/5.

 

Manu
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