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The Flash #11, la review

The Flash #11, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

A peine deux petites semaines après la publication de The Flash #10 (review ici), The Flash #11 est arrivé dans toutes les bonnes crémaillères (cette expression m'a toujours fait peur). Excellente nouvelle quand on sait qu'on a du attendre plus de deux mois le numéro précédent. Sauf que, attendez. Il y a quelque chose qui cloche là. Oui, c'est pas normal. C'est trop beau pour être vrai. Je sens le piège. Ouvrons donc ce numéro. Oh mon dieu ! Francis Manapul n'est plus au dessin ! Nooooon (Cri de Dark Vador - Star Wars Episode 3 La Revanche des Siths). Bon, ils nous ont mis qui ? Scott Kolins. Il n'a pas déjà oeuvré sur la série lui ? Après l'affirmation apportée par Gwen (des commentaires), oui. Il a dessiné les numéros nous relatant l'histoire de Dr Zoom et Boomerang dans les numéros bouche-trous 7 et 8. Sur ce, je m'empresse de lire ce numéro et je reviens !

 Me revoilà (bon ok, je suis allé me chercher à boire, j'ai pas envie d'avoir une insolation à cause du soleil toulousain) ! Pour remettre un peu d'ordre, de quoi parle ce numéro ? Episode 3 de Road to the Flashpoint, le numéro fait figure d'introduction de luxe au crossover DC Comics de l'année, le bien nommée (?) Flashpoint. Dans le numéro précédent, Geoff Johns nous avait laissé un goût amère avec une couverture mettant en action la Flash Family (excepté Jay) mais à peine était présent Kid Flash ! J'en avais pleuré toute la nuit même, c'est dire.

 Cependant, Geoff Johns a du m'entendre crier (malgré le fait que je sois dans l'espace) puisque nous retrouvons Kid Flash, Wally, Jay et bien entendu Barry ! J'étais tout fier. Pourtant, avant de voir les coquins tous ensembles, on a droit à une petite (?) frayeur. Il faut dire que le début du numéro est... chaotique. Tout ce que je n'aime pas dans cette série est retourné, frappé et servie sur un plateau jaune/orange (analogie aux costumes des Flash si vous n'avez pas suivi mon jeu de mot pitoyable) : l'enquête moisie qui tourne en rond et qu'on a l'impression d'avoir déjà vu cent fois, l'apparition de Hot Pursuit énervante et ce même jusqu'à la scène e ménage entre Iris, Barry et toute la Flash Family ! Il n'aurait manqué que des larmes pour m'achever... Sauf qu'heureusement, dès que Kidou Flashou le rebelle fugue de la maison, tout s'accélère et s'améliore. Tout nous paraît plus clair, tout nous donne envie de lire Flashpoint en vitesse (ce jeu de mot, j'en suis fier) ! Puis ce Kid Flash est vraiment intéressant et il y a quelque chose à faire avec lui. En outre, je ne serais pas étonné de le voir prendre les commandes de sa propre série (à moins qu'il ne lui arrive quelque chose dans Flashpoint...). J'espère donc en toute sincérité que Geoff Johns va se surpasser pour nous servir un numéro 12 d'anthologie ! Il en restera que The Flash v3 est une série maudite, qui n'a pas eu le temps de grandir. Un peu comme si on passait de l'enfance à l'âge adulte sans passer par la case adolescence. Il faut dire qu'un arc de six numéro + 2 numéros interludes + introduction à Flashpoint, ça fait (très) mal.

 

Et si tous ces problèmes étaient dus à Francis Manapul ? Même s'il nous offre à chaque fois un dessin impecable (exception faite du numéro 2), ses retards ont plombé la série ! Au point que Scott Kolins a été appelé à la rescousse pour boucler fissa les numéros 11 et 12. Une chose est donc sûre (ou presque), si relaunch il y a pour les Speedsters, Manapul ne sera pas aux dessins.Pourtant il a laissé une empreinte magnifique sur la série avec son trait qui convenait à merveille au titre... C'est donc avec nostalgie qu'on visualise ce numéro. Kolins n'est pas un mauvais dessinateur (loin de là) et son trait se rapproche de celui de Manapul. Sauf que ce n'est pas Manapul. Mais bon,si c'est le prix à payer pour avoir une série vraiment régulière, pourquoi pas. Car son dessin a quand même un charme certain qu'on ne peut pas nier. Bien au contraire. Je prends exemple sur le design et ce charme qu'il donne au personnage de Kid Flash. Un vrai régal. Alors certes, ça manque de détails, c'est sûr. Et les coupes de cheveux ne sont pas le fort de Kolins. Mais je mettrais ça sur le compte du manque de temps. Après l'effet de vitesse est très bien rendu et il convient parfaitement à la série. J'avais peur (surtout après les premières pages ratées) mais au final, il marque un point.

Encore une fois, le numéro a ses hauts et ses bas. Malgré un début raté, Johns se rattrape par la suite pour nous convier à un numéro fort agréable. Mais le gros point à noter pour ce numéro, c'est le remplacement de F. Manapul par S. Kolins au dessin. C'est loin d'être mauvais même si on sent le dessin réalisé à la va-vite. Allez, j'ai bon espoir que le numéro 12 soit excellent !

Woulfo
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