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Sigil #1, la review

Sigil #1, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Dans le cadre de la reprise des titres Crossgen par Marvel, après vous avoir présenté Ruse, c’est maintenant au Sigil de Mike Carey (X-Men Legacy, Hellblazer) et Leonard Kirk (Captain Britain & MI 13) que Comicsblog va s’intéresser.

Autant vous prévenir tout de suite, si Ruse s’inscrit dans la droite lignée de la série originale, tel n’est absolument pas le cas de ce Sigil. Le comic de Crossgen, créé par Barbara Kessel (Meridian) et Ben Lai (Thor) était une pure histoire de science fiction. On y assistait à la lutte entre l’humain Samandahl Rey, un ancien soldat, et les sauriens (une race de lézards humanoïdes). Le héros s’était retrouvé nanti de superpouvoirs lorsqu’une mystérieuse marque était apparue sur sa peau : le Sigil (le logo de l’éditeur d’ailleurs). Et bien de tout cela il ne reste rien. Déjà, exit Samandhal Rey et bonjour Samantha Rey, une lycéenne américaine tout ce qu’il y a de plus contemporaine. Orpheline de mère, pas très bien dans sa peau et persécutée par les « stars » de son bahut, notre héroïne a du Peter Parker en elle. Mais pas seulement, car elle est aussi accablée par des rêves étranges dans lesquels elle voit des scènes issues d’époques passées. Et là je tire mon chapeau à Mike Carey qui, en partant de ce pitch efficace mais somme toute assez classique, réussit en un numéro à camper une héroïne extrêmement attachante. Samantha est certes désorientée mais aussi drôle et sympathique et surtout très bien écrite. Ceci ne devrait pas nous étonner, l’auteur britannique montrant chaque mois dans X-Men Legacy qu’il est très doué pour dépeindre des personnages féminins de qualité (voyez sa Rogue). Bref, il nous donne immédiatement envie de suivre Samantha dans ses mésaventures.

Et parlons en justement, de ces mésaventures. Vous l’aurez compris, vous ne verrez pas la moindre trace des sauriens dans ce numéro (et a priori dans cette mini série). Nous nous retrouvons plutôt face à une histoire de voyage dans le temps. Notre héroïne semble en effet capable de traverser les époques, pour l’instant bien malgré elle, grâce au symbole qui apparaît sur sa poitrine (le fameux Sigil, qui apparaissait d’ailleurs aussi sur le torse du Sam original). Cependant on ne découvre cela que vers la fin du numéro, la quasi-totalité de celui-ci étant dédié à la « présentation » de Samantha. A noter que la première période à laquelle elle se retrouve est celle de l’univers d’un autre ancien (et excellent) titre Crossgen interrompu prématurément par la faillite de l’éditeur. Je ne vous dévoilerai pas lequel pour ne pas vous spoiler (petit indice, il n’y a eu que six numéros), mais disons juste que ce retour est une surprise des plus agréables. L’aspect voyage dans le temps, et donc a priori dans des univers divers et variés, est le seul point commun (au moins thématique) que l’on retrouve avec la série originale. Sam Rey acquérait en effet à un moment donné le pouvoir de voyager dans des univers parallèles et se retrouvait dans le monde de la série Meridian, elle aussi créée par Barbara Kessel. Mais cet aspect de la série avait été très peu utilisé. En tous cas, si on ne sait pas encore trop dans quelle direction l’histoire de Mike Carey va partir (et je dis ça comme une très bonne chose), on est très impatients de découvrir la suite des évènements.

Niveau dessin,Leonard Kirk fait de l’excellent travail. Ceux qui ont lu Captain Britain ou Dark X-Men savent qu’il fait partie de ces artistes qui privilégient le dynamisme du trait au détail, à la manière d’un Ron Garney (Wolverine Weapon X) par exemple. Et bien pour le coup, non seulement cet aspect de son style est préservé, mais en plus il y a plus de détails justement. Ce qui fait qu’on se retrouve face à l’une des meilleures prestations du dessinateur. Cela que ce soit pendant les scènes contemporaines ou pendant celles où on voyage dans le temps. Les mises en pages sont elles assez sages sans être fades, faisant la part belle à la lisibilité. On attend de voir ce que ça donnera quand il y aura un peu plus d’action, mais vu le passé de Kirk et ce qu’on aperçoit à la fin du numéro, on va dire que je suis plus que confiant.

Au final, bien que n’ayant rien à voir avec l’originale, cette nouvelle version de Sigil s’annonce donc comme une excellente mini, tant du point de vue du scénario que de celui du dessin. On attend juste que l’histoire se lance vraiment, tout en appréciant pour l’instant la découverte de l’héroïne.

 

Les plus : Samantha Rey

                Leonard Kirk au top

                Le retour de…

Les moins : L’histoire débute à peine

                    Ceux qui attendaient le retour de la série originale seront déçus

Notes

Scénario : 4/5

Dessin : 4/5

            Globale : 4/5



 

Jeffzewanderer
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