Deadpool est de retour dans nos kiosques de manière plus régulière dans un bi-mestriel à son nom. Celui qui possède une très bonne côte de popularité est cependant très peu présent dans nos comics shop, jusqu'à aujourd'hui. Après Il faut soigner le soldat Wilson au mois de janvier en librairie, que vaut ce nouveau magazine kiosque ?
Le fascicule comporte une histoire complète en deux parties de Daniel Way, avec Shawn Crystal au dessin. On retrouve notre mercenaire qui se lance dans une nouvelle aventure : la piraterie ! Ainsi, il part à l'aventure avec Bob, son ami devenu perroquet pour l'occasion. Et on obtient ainsi un des running gags de ces 44 pages, durant lesquels il n'y a pas grand chose à sauver.En effet, le reste n'est pas de meilleur niveau. J'ai déjà du mal avec l'idée même de voir Wade Wilson en pirate, mais en plus, de ça, la qualité du récit ne suit pas. L'histoire défile très rapidement, et s'oublie aussi vite. L'humour de Deadpool ne fonctionne pas et sa comic awareness (comprenez ses passages du quatrième mur) est fade et sans relief. On ne retrouve pas le grain de folie propre au personnage que l'on aime tant à l'accoutumée.
Tenter d'imposer un personnage avec un premier numéro d'une qualité si faiblene sera pas chose aisée et cela n'est pas de bon augure pour les suivants. Ce n'est pas juste un mauvais Deadpool, mais un mauvais Comic-book.
La note d'Apteis : 0.5/5
La note de Sullivan : 3/5
(Si le dessin de Shawn Crystal est un peu juste, j'ai trouvé le scénario de Daniel Way franchement convenable avec ses quelques blagues bien senties. Ce ne sont certes pas les meilleurs épisodes de Deadpool dans ce volume de sa série, mais il y a de quoi passer un bon moment. Le problème vient par contre du fait que les nouveaux lecteurs seront peut-être déroutés dans l'approche d'un personnage qu'ils ne connaissent pas avec ces numéros qui ne font pas franchement la part belle à la découverte.)
