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Ultimate Spider-Man #155, la review

Ultimate Spider-Man #155, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Il y a des choses comme ça qui ne s’expliquent pas. Comme le fait que dans les romans Harry Potter j’adorais les débuts où Harry était chez son Oncle et sa Tante alors que "l'après" à Poudlard me plaisait moins. Et c’est pareil pour Spider-Man : ce que j’aime dans les aventures de l’Homme Araignée c’est ses moments de « vie privée », de vie normale avec Mary-Jane et consort. Les phases de costumes et de combats, c’est pas mon dada. Et justement dans cet Ultimate Spider-Man #155 ce que j’affectionne par-dessus tout (comme tous les numéros depuis le relaunch du numéro 1) c’est ces petits moments de vie réelle qui prennent la part belle aux combats (même s'ils sont très bien dessinés).

Mais c’est horrible ! Je viens de me rendre compte qu’en fait je vous ai fait une mini-conclusion dans mon introduction. Mea culpa. Bon on reprend à zéro. Cela fait quelques numéros maintenant qu’on est entré dans le prélude/prologue à la mort de Spider-Man. Même si pour l’instant on ne sait pas trop d’où ça va venir (une qualité ceci dit) on continue à suivre les aventures de Peter. Dans le numéro précédent on laissait Peter en compagnie de MJ dans sa chambre sans savoir ce qui allait se passer. (hum hum) Peter & Iron-Man (qui doit coacher Peter après l’école !) avaient stoppé un grand malheur qui aurait pu s’abattre sur la ville à cause d’un artefact… Et dans ce numéro Peter a rendez-vous avec J.J. Jameson qui, ne l’oublions pas, sait depuis quelques temps quePeter Parker = Spider-Man.

Un petit topo pour commencer sur le dessin : c’est Chris Samnee qui est à la manœuvre et qui remplace donc Sara Pichelli qui avait réalisé un excellent travail sur les numéros précédents. Alors autant j'étais perplexe dans un premier temps, autant la fin m'a rassuré : j’adore son travail ! Déjà il a redonné une vraie tête, un vrai aspect féminin à Mary-Jane et ce n’est pas plus mal. Alors juste pour ça je serais prêt à lui chanter des louanges. Son trait est réaliste, expressif : tout ce que j’aime si vous avez lu mon introduction. Ce n’est pas pour ça qu’il ne fait pas quelques erreurs par ci par là mais rien de bien méchant. Juste un petit truc qui m’a chiffonné : les personnages font 12 ans. C’est dommage.

 

Mais ce qui fait la force de ce numéro (encore une fois dirais-je) c’est le récit écrit par Brian Michael Bendis. C’est merveilleux. Je ne sais pas comment ce bonhomme arrive à nous sortir depuis plus de 150 numéros de la série toujours d’excellents moments d’écritures comme le partenariat Jameson/Peter. Les dialogues sont justes excellents, les monologues bien présentés, non franchement pas de défauts. Peut-être que le numéro est même un peu trop tourné vers le récit mais pourquoi cacherions nous notre plaisir ? Alors oui (je suis jamais content, je suis français) la fin me laisse perplexe : l’histoire d’amour est un cercle trop circulaire à mon goût.

Si j’étais méchant je vous dirais de relire mon intro en guise de conclusion mais comme je vous aime je vous la refais si vous n’avez (toujours) pas compris : encore une fois, Bendis nous sert sur un plateau un excellent numéro de sa série phare Ultimate Spider-Man avec de jolis moments d’écriture. En plus le dessin de Samnne est vraiment génial et donne un trait réaliste à la série : foncez et faites grimpez les ventes de cette (merveilleuse) série !

La note de Woulfo : 4/5

 
Woulfo
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