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The Intrepids #1, la review

The Intrepids #1, la review

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Notre note

Je ne sais pas vous mais à chaque fois que je rentre dans une boutique pour m'acheter des comics précis je ressors toujours avec d'autres trucs qui font pleurer mon (pauvre) petit porte-monnaie. The Intrepids #1 fait partie de ces comics dont je ne connaissais même pas l'existence avant d'acheter ma dose de lecture. Mais en baladant mes petits yeux sur la jupe de... oups pardon je dévoile trop de choses qui ne vous regardent pas (admirez mes jeux de mots : ptits yeux, ne vous regardent pas). Mais revenons à nos moutons, en baladant mes yeux sur les nouveautés comics je suis tombé sur The Intrepids #1 et je ne sais pas pourquoi mais la couverture m'a donné envie d'acheter et lire ce comics (surtout qu'il est à 3 dollars et 3 dollars c'est pas 4 dollars - commentaire adressé à Marvel en particulier). Alors cette couverture en la regardant de plus près elle n'est pas exceptionnelle, il faut l'avouer, mais quand même : un singe fou, des pistolets tout droit sortis de Star Wars (piou-piou), un personnage qui essaye de faire de la lévitation, un autre qui fait du jet-pack, c'est classe. Au niveau des artistes cependant (récit de Kurtis J. Wiebe, dessin de Scott Kowalchuk), ils sont inconnus au bataillon de mon côté. 

 Bon là je pense qu'il faut que je vous parle un peu du récit parce que je fais une review du numéro et pas de la couverture... Donc The Intrepids se concentre autour d'une équipe dirigée par Dante (qui a des allures d'Alfred et dont de nombreuses se moquent dans le podcast #2 -enfin je dis ça je dis rien) composée d'anciens adolescents fugitifs ramenés par notre bon vieux Alfr... euh Dante. En mettant en commun leur intelligence et les moyens financiers et technologique du bonhomme, ensemble ils essaient de stopper les scientifiques fous voulant faire de (très) mauvaises choses à la population mondiale...  

 
Avouer que c'est un pitch ravageur. Et personnellement j'ai été tellement traumatisé par les séances de tortures de souris en biologie que rien que pour ça, j'aime ce groupe. Oh que oui j'aime ce groupe. Original, décalé, kitch, l'équipe risque de nous mettre dans des situations particulièrement tordantes (pub pour carambar). En plus cette équipe a un certain goût de nostalgie et son aura en devient meilleure. Mais pas un truc rétro naze. Un truc rétro bien pensé, malin. En plus je suis sûr que J. Wiebe nous prépare de belles choses autour du passé de certains personnages mais aussi des relations les liant. D'ailleurs ce bonhomme a fait un excellent travail autour des dialogues et l'histoire en cours a l'air intrigante tandis que le cliff final nous promet d'excellentes choses quant à la suite de la série. On tient aussi une histoire qui a des allures loufoques avec un ours cyborg ou un assassin babouin ! Vous êtes prévenus ! C'est décalé, frais, réjouissant, drôle bref, fun. 
 


Outre le récit, le dessin tient lui aussi toutes ses promesses. La série possède une apparence unique donnant au scénario une atmosphère particulière typée sf des plus agréables. Après il ne faut pas pousser trop la porte du "plein écran sur un visage" car là j'ai eu un peu de mal... Mais globalement le dessin sert à merveille l'histoire avec un style très dessin animé mélangé à du Tim Sale. La colorisation et les les ombres sont aussi très bien exploitées au point qu'on reconnaît de suite les flash-back que veut nous décrire l'auteur. 

Bref, nous sommes presque face à un must-have. Presque car il lui manque un je ne sais pas quoi qui pourrait la placer (aisément) auprès de séries comme Chew (qui est d'ailleurs éditée chez Image, comme The Intrepids). Mais franchement foncez, vous ne serez pas déçus !

 
The Intrepids #1 démarre d'excellente manière : avec un dessin au service du récit très typé pulp-sf, la série possède pour le moment un charme et une originalité lui portant une qualité indéniable. Wiebe et Kowalchuk doivent maintenant confirmer leur coup d'essai.
 
 
 
Woulfo
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