Généralement plus habitué aux mois thématiques pour les couvertures variantes, Marvel se fait damer le pion au mois d'août par DC Comics. L'entreprise s'inspire de la méthode concurrente pour envahir les séries des uns et des autres avec une série de devantures censées capitaliser sur la sortie du film The Suicide Squad de James Gunn. Et précisément sur cette version de l'équipe, pas de la Suicide Squad en général : les variantes concernées reprennent la formation et les designs développés par les artistes de pour cette nouvelle adaptation de la Task Force X, sans être particulièrement inspirées pour autant.
Menu McDo' et Variant Covers
Relativement récente, cette manie de mettre en avant une itération de personnages pensée pour le cinéma dans les comics prend une tournure pour le mois agressive. Sur
Wonder Woman 1984,
DC s'était contenté de neuf couvertures variantes, avec une légère marge de manoeuvre permettant aux artistes de plus insister sur
Diana que sur le physique de
Gal Gadot, encore que la majeure partie de ces travaux penchaient dans ce sens. Mais surtout : pour
The Suicide Squad, l'entreprise commande treize couvertures, éparpillées sur tout le mois d'août.
Dans l'ordre des semaines, ça donne :
- Pour le 3 août : Batman #111 par Lucio Parrillo, Suicide Squad #6 par Jorge Molina et Green Lantern #5 par Felipe Massafera
- Pour le 10 août : The Joker #6 par Jonboy Meyers, Wonder Woman #777 par Will Murai, Superman: Son of Kal-El #2 par Sami Basri, Infinite Frontier #4 par John K. Snyder III et Future State: Gotham #4 par Dima Ivanov
- Pour le 17 août : Blue & Gold #2 par Jason Howard, Catwoman #34 par Steve Lieber et The Flash #773 par Alan Quah
- Pour le 24 août : Harley Quinn #6 par Riccardo Federici et Infinite Frontier #5 par John K. Snyder III
- Si vous avez lu "ahoute" et pas "oute" à chaque occurrence du mois concerné, vous êtes priés de quitter le site sur le champ
Dans le tas, du bon, du bon, et pas mal de moins bon, mais surtout, une nouvelle tradition d'auto-promo intrusive à empiler par-dessus le M&M's jaune et le M&M's rouge et leurs copains fruitiers de la pub Oasis. Une belle mécanique de tartine financière où de plus en plus d'écosystème viennent s'abreuver à la source du cinéma à gros budget, pour rentabiliser le moindre fan jusqu'à la dernière piécette planquée au fin fond du larfeuille. Le naturel qui revient au galop, etc.