Avec Joker : Killer Smile, Jeff Lemire aura laissé à son dessinateur et partenaire régulier, Andrea Sorrentino, la place de s'amuser. Conçues comme une représentation physique de la pensée du Joker depuis sa cellule d'Arkham, et la manière dont la folie infectieuse du psychopathe contamine tous ceux qui l'approchent, les pages de cette mini-série en trois numéros profitent d'années d'expérience et de travail commun entre les deux artistes, dans une superbe symbiose observée pendant le premier numéro.
Alors que Joker : Killer Smile #2 commence à se montrer, dans une salve de premières planches silencieuses, le constat ne semble pas différent - on retrouve cette lecture réaliste de l'asile d'Arkham, un clown au visage plus humain, plus fragile, et la science des découpages de Sorrentino pour instiller une idée de basculement vers le danger. Le docteur Arnell semble plus que jamais se perdre dans son analyse du Joker, avec une conclusion attendue, en espérant éviter de tomber dans du trop prévisible.
Le second numéro de cette mini en trois est attendu pour le 18 décembre, avec les couleurs de Jordie Bellaire et une variante de Kaare Andrews.
Galerie