Sujet récurrent au sein de l'administration de Donald Trump, le rachat de Time Warner par AT&T avait été déclaré conforme aux mesures de lois anti-trust il y a un peu plus d'un mois, contre l'avis du département de la justice. Les tribunaux compétents auront tranché en faveur de la multinationale, et validé une transaction à hauteur de 85 milliards de dollars.
L'informateur
Variety rapporte aujourd'hui que le département de la justice compte faire appel de cette décision. Quitte à tenter une nouvelle fois de bloquer le rachat,
pourtant bel et bien acté aujourd'hui. Une obsession gouvernementale qui met malgré tout le doigt sur une réalité : à quoi servent ces lois anti-trust si elles ne s'appliquent pas à des transactions de cette envergure ?
En particulier auprès d'une compagnie qui a récemment admis publiquement avoir payé l'avocat personnel de Trump pour des informations sur les éléments que le département de la justice comptait présenter. Un niveau de manigances plutôt élevé pour une décision favorable, en définitive.
Si le département de la justice devait finalement obtenir gain de cause, le jugement pourrait faire jurisprudence
et concerner d'autres opérations du même type. Difficile d'estimer si ce genre d'initiatives pourrait ralentir la concentration des actifs dans la culture et les grands médias, qui semble s'abattre sur tout un tas de grandes compagnies aujourd'hui.