Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Giants #1, quand Dark Horse s'attaque aux kaïjus

Giants #1, quand Dark Horse s'attaque aux kaïjus

ReviewDark Horse
On a aimé• Des intérieurs copieux
• Le kaïju, trop rare
• Une bonne entrée en matière
On a moins aimé• Un peu léger sur le fond
• Et ensuite ?
Notre note

Cette semaine, dans les pages de Giants : de gros monstres sont tombés du ciel et se partagent aujourd'hui une planète Terre désolée, perdue dans un hiver sans fin. Le monde des hommes leur a été arraché, et les survivants se sont réfugiés sous la surface. Leur quotidien ? Un mélange d'anarchie clanique, tribale, où des gangs s'entre-tuent pour le contrôle des territoires. Un numéro sympathique qui aime son sujet, et vient cocher une case dans le paysage du genre que la BD oublie parfois - exception faite des séries d'exploitation basées sur le monde de Godzilla.


La série est proposée dans les pages de Dark Horse, qui s'essaye au concept avec l'intention éditoriale affichée en post-face de proposer une "vraie" série qui tient debout sur ce concept. On va suivre les pérégrinations de deux jeunes frères de ces rues sans lois, envoyé à la surface pour retrouver une sorte de matière précieuse (difficile de dire en quoi), et qui devra trouver le chemin du retour.
 
Ce premier numéro est une introduction agréable à l'univers, sans être trop bavarde sur le pourquoi de ce comment. Porté par les jolies planches de Miguel Valderrama, son frangin Carlos ne donne pas dans une écriture complexe et l'ensemble se présente comme un pitch d'aventures et d'exploration sympathique, quoi qu'on soit en droit d'attendre plus que de simples villes enneigées peuplées de monstres à la Pacific Rim (référence évidente, mais aussi évidente dans le numéro).
 
Les influences sont affichées, et vont chercher du côté japonais de la chose - logique - avec l'idée aussi de présenter l'homme dans l'instinct de survie post-apocalyptique. Problème, si Carlos Valderrama fournit une introduction efficace, on peut regretter le manque apparent de fond derrière des planches réussies. A voir si la série développe un propos plus affiné, mais pour le moment l'introduction n'annonce rien d'autre qu'une série agréable mais pas renversante.
 
Maintenant, pour une double page qui fait le job, un trait dynamique et des couleurs superbes, et la rareté de bonnes séries dans l'enclave fermée du monstre géant non-Lovecraftien en comics, on aurait envie de foncer plutôt que d'attendre que Pacific Rim 2 publie son (ô combien) indispensable comics d'intro' chez Legendary. Ca aussi, il faudrait en reparler d'ailleurs.
 

 
Giants #1, c'est des monstres, du blizzard et de jolies couleurs. Derrière un pitch efficace qui va vite et forme une belle porte d'entrée à une série qui sera sans doute plaisante à suivre sur un arc d'ensemble, on regrette un peu le manque de fond et une originalité pour le moment timide. Avec la confiance de l'éditeur (qui de son côté assure du talent des auteurs) et plus de place pour s'exprimer, gageons que nous tiendrons peut-être une proposition intéressante pour les amateurs de grosses bestioles qui se fracassent dans de grands décors de villes en ruine. Parce que c'est bien. 
Corentin
est sur twitter
à lire également

Prévu pour le mois d'août, le second volume de Giants s'annonce en images

Actu Vo
Cinq ans après la sortie de la première mini-série Giants aux Etats-Unis, les monstres géants de l'hiver perpétuel préparent ...
Commentaires (0)
Vous devez être connecté pour participer