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Detective Comics #934, la review

Detective Comics #934, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Le Roster de personnages
• Classique mais efficace
• Une dynamique d'équipe intéressante
On a moins aimé• Le pitch "déjà-vu"
• Quelques pages en reste
Notre note

Cette semaine, DC ouvre réellement les hostilités avec des numéros #1 déguisés, ceux de Detective Comics et d'Action Comics, séries historiques de l'éditeur, qui reprennent leur numérotation originelle (auxquels ont été virtuellement ajoutés les numéros New 52) à l'occasion de l'événement éditorial Rebirth. Et c'est du premier titre dont nous parlerons dans cette review.

Petite présentation de l'équipe créative avant tout : la série est reprise par James Tynion IV, (ex) protégé de Scott Snyder qui touche à l'univers Batman depuis quelques années déjà, en signant les back-ups de la série principale ou le scénario des deux séries Eternal du Batverse. Aux dessins, on retrouve Eddy Barrows, que les fans de DC connaissent notamment pour son travail sur Nightwing. Un duo qui se charge de dépoussiérer Detective Comics avec un pitch aussi efficace que déjà vu.

Tynion IV opte en effet ici pour une dynamique d'équipe, à travers le recrutement d'un commando, qui sera dirigé par Batman et, surprise, Batwoman. Le scénariste met ainsi de côté la rivalité entre les deux personnages - en une ou deux cases seulement - pour faire de nos deux héros les sergents instructeurs d'une joyeuse troupe qui sera composée de protagonistes variés. Dans une dynamique de retour aux classiques (initiées par DC dans tous ses titres Rebirth ou presque) on retrouve ainsi Stephanie Brown sous l'alias de Spoiler, Cassandra Cain sous celui d'Orphan et un Reb Robin qui n'avait jamais vraiment disparu des écrans radars.

Plus surprenant, le scénariste offre à l'un des Gueule d'Argile (ou Clayface en VO), Basil Karlo, le traitement appliqué à Mister Freeze dans Batman : The Animated Series. Tynion IV utilise en effet notre sympathie pour le vilain pour le transformer - le mot est bien choisi - en recrue de choc de l'équipe. Etrangement, l'auteur ne s'attarde pas sur ce choix surprenant, se contentant de l'effet "à la cool" généré par cet ajout, qui s'avèrera sans doute décisif dans le commando de Batman.

On notera, d'ailleurs, que Clayface aurait pu servir de prétexte à des essais graphiques intéressants, le monstre étant parfois dépeint à la manière d'une aquarelle, ce qui le distingue immédiatement de ses collègues. Hélas, le parti-pris est vite oublié, et on se contente alors d'un numéro assez classique dans sa composition et ses dessins, Barrows faisant le boulot sans impressionner outre-mesure. 

Ce numéro peut compter sur un peu de mystère - puisqu'on nous rappelle, après DC Universe : Rebirth, que nos héros sont surveillés - et une écriture sobre. James Tynion IV est sur la retenue, et livre un récit moins truffé de gimmicks qu'à l'accoutumé. Son scénario, assez classique, est bien accompagné par les dessins d'Eddy Barrows, mais on a un peu de mal à voir comment le pitch - récurrent - du commando de Batmen pourra nous tenir en haleine sur la durée. A suivre, éventuellement.

Republ33k
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