Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Captain America : Civil War pourrait se passer du Registration Act

Captain America : Civil War pourrait se passer du Registration Act

NewsCinéma

On s'y attendait, le film des frères Russo ne pouvait coller en tout points à l'event de Mark Millar et Steve McNiven. Si l'échelle des combats et les équipes ont été revues, d'autres éléments plus centraux encore pourraient être réinventés, comme l'explique Birth.Movies.Death.

"Il n'y a pas de Registration Act" explique BMD, "il y a des accords, un mouvement global pour responsabiliser les super-héros... beaucoup de gouvernements sont inquiétés par la présence d'un groupe d'intervention super-héroïque et unilatéral, qui ne répond à personne depuis la destruction du SHIELD. Suite à ces événements, la tension entre Captain America et Iron Man monte, et la question se pose : qui garde les gardiens ?"

En l'absence du Registration Act, c'est la question des identités secrètes qui disparaît, puisque cette initiative obligeait les super-héros à livrer leur nom au gouvernement voire au public. A première vue, Captain America : Civil War perd tout de suite en saveur, voire en substance. Pourtant, le film semble retomber sur ses pieds avec deux grandes causes bien mieux dessinées : 

"Les super-héros doivent-ils être libres d'agir à leur convenance, tels des surhommes imposant leur loi aux autres ? Ou au contraire, doivent ils être liés aux vents changeants de la politique, qui les obligeront à rester de marbre devant les exactions d'un dictateur siégeant aux Nations Unies ? D'un côté, Tony Stark est de plus en plus conscient de ses responsabilités envers le monde, de l'autre, Steve Rogers a vu tout ce en quoi il croyait être balayé par l'invasion du SHIELD par l'Hydra."

Et c'est là où, finalement, le film Civil War pourrait être passionnant, puisque les deux camps, si on se fie à cette description, sont gris. D'un côté, Tony Stark prend conscience de l'impact des Vengeurs sur le monde, et sera donc prêt à rendre des comptes quitte à s'inféoder à la politique mondiale. De l'autre, Steve Rogers, porté par ses valeurs et inspiré par son rôle dans la seconde guerre mondiale, pourrait bien aller cogner un dictateur à l'autre bout du monde, sans penser aux conséquences.

Un tableau plus nuancé, moins manichéen, qui ne pourrait que profiter au film des frères Russo. Par ailleurs, ce choix scénaristique permettrait à Marvel Studios de contourner le problème Spider-Man (point d'orgue de la question des identités secrètes) et d'éviter la transformation de Tony Stark en un méchant vilain. On aurait peut-être tout à y gagner, non ?

Source

Republ33k
est sur twitter
à lire également
Commentaires (11)
Vous devez être connecté pour participer