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Top 5 : Les différentes incarnations de la Suicide Squad

Top 5 : Les différentes incarnations de la Suicide Squad

DossierDc Comics

La Suicide Squad est une équipe à géométrie variable qui a toujours porté dans son ADN l'aspect interchangeable de ses membres, véritable chair à canon au service du gouvernement. D'ailleurs, l'équipe qui a été choisie pour paraître au cinéma est totalement inédite et ne s'est jamais vue en comics.

Alors que DC Comics vient tout juste de dévoiler une nouvelle version de la Suicide Squad à l'occasion de Convergence, on revient sur l'histoire de cette équipe de criminels pas si repentis que ça avec un petit classement de ses meilleures itérations.

1. #5 : Suicide Squad vol.2
Chapitre 1

#5 : Suicide Squad vol.2

En 2001, DC Comics décide de ressortir la Suicide Squad des cartons et la confie aux bons soins de Keith Giffen. Le scénariste encore auréolé de la popularité gagné sur Justice League International voit là l'opportunité rêvée pour poursuivre dans le même sillon, avec un comics humoristique et grinçant. Surtout, si Amanda Waller reste un élément indiscutable, il a carte blanche pour le reste des membres.

Il choisit donc de donner le leadership à Sgt. Rock, le symbole même du militaire droit dans ses bottes, volontaire et au grand sens du sacrifice. Tout l'opposé de ceux qu'il va avoir sous son commandement, même s'il est secondé par son fidèle Bulldozer, dont Major Disaster, Deadshot ou Killer Frost. Du psychopathe invétéré donc, qui va évoluer sous les ordres de Waller certes, mais aussi de Lex Luthor qui est alors le Président des Etats-Unis.

Giffen, accompagné du dessinateur Paco Medina, racontera alors des aventures assez délirantes (où ils vont notamment affronter une armée de fourmis génétiquement modifiées) avant d'arriver sur un final terrible où Waller va voir sa fille assassinée. Le scénariste avait prévu bien plus puisqu'on découvrait à la fin que Sgt. Rock était un imposteur et que le vrai était bien mort lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ce développement ne pourra malheureusement jamais être développé, la série (qui avait de forts relents des nineties) s'arrêtant au bout de douze numéros.

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2. #4 : The Brave & The Bold
Chapitre 2

#4 : The Brave & The Bold

Si dans l'univers de DC Comics, on connait bien la Suicide Squad pour être un ramassis de super-vilains essayant de commuer leur peine sans y passer, il existe une toute première version qui en est bien loin. En effet, la première fois que la Distinguée Concurrence utilisera ce nom, ce sera en 1959 dans les pages de The Brave & the BoldRobert Kanigher et l'immense (et c'est presque un euphémisme) artiste Ross Andru créèrent une toute nouvelle équipe.

Celle-ci n'est pas du tout constituée de super-vilains, d'ailleurs il n'y a pas de super tout court puisque ce sont quatre humains sans pouvoirs qui seront la première incarnation de cette équipe. Quatre humains qui vont devoir affronter tout un tas de monstres et autres menaces surnaturelles dans le but de remplacer la Justice Society of America (la Justice League n'existe pas encore) qui s'est retirée.

Mais alors quel est le lien avec l'équipe qui sera formée plus tard par Amanda Waller ? Le leader de cette bande de casse-cou n'est autre que Rick Flag Jr., celui-là même qui sera le leader tactique et le seul à ne pas être un condamné en travaux d'intérêt général de la Suicide Squad nouvelle mouture. Ainsi dans le film, seul le personnage de Joel Kinnaman (depuis que Tom Hardy a préféré rejoindre Alejandro Gonzalez Iñarritu pour jouer dans The Revenant) était là depuis le début des aventures de la Suicide Squad.

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3. #3 : Suicide Squad vol.3
Chapitre 3

#3 : Suicide Squad vol.3

En 2007, John Ostrander, le scénariste qui a créé la version moderne de la Suicide Squad, revient aux affaires accompagné du dessinateur Javier Pina. S'il a depuis un moment délaissé les deux majors pour bâtir une grande partie de l'Univers Étendu de Star Wars en comics, c'est en propriétaire des lieux qu'il revient et remet sur le devant de la scène les éléments iconiques de la série avec une Amanda Waller manipulatrice à souhait et un Rick Flag Jr. qui navigue en eaux troubles.

D'ailleurs, l'histoire commence avec celui-ci alors que Bronze Tiger, vilain réformé et passé depuis du côté de la "justice", va le sortir des geôles de Qurac, la nation fictive du Proche-Oient qui est contrôlée par Black Adam. Ostrander se glisse dans l'esprit de l'époque et livre un récit qui tourne autour de la guerre en Irak et des menaces terroristes, notamment un conglomérat basé à Dubaï qui a inventé une nouvelle arme virale.


L'histoire va montrer un Rick Flag qui tout en se battant contre des méchants pas beaux, va devoir composer avec une équipe de criminels (où l'on retrouve Deadshot, Captain Boomerang ou le Comte Vertigo) et des dirigeants qui jouent un double-jeu dangereux. Notamment The General, qui était anciennement son supérieur avant de devenir un méta-humain qui va essayer de contrôler mentalement Flag pour pouvoir se servir de lui. C'était sans compter sur le fait que Rick Flag gagne toujours à la fin.

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4. #2 : Checkmate
Chapitre 4

#2 : Checkmate

En 2006, Greg Rucka se voit confier l'écriture de la série Checkmate. Le scénariste qui commence à faire de plus en plus parler de lui s'est fait connaitre grâce à Queen & Country, une pure série d'espionnage où les tiroirs ont tous un double-fond et on ne sait jamais vraiment qui bosse pour qui. C'est exactement ce que veut DC Comics pour ce nouveau titre et le scénariste de Gotham Central va s'atteler à explorer les ombres de l'univers DC.

Quand on parle double-jeu, trahison et rebondissements en tout genre, Amanda Waller n'est jamais bien loin. On découvre que l'instigatrice du projet Suicide Squad est aussi à la tête de Checkmate, une organisation qui agit dans l'ombre sous le commandement des Nations Unies. Forcément, les choses vont mal tourner et la Suicide Squad va se retrouver impliquée dans une sombre histoire.

Les voilà envoyés manu militari au Myanmar (ex-Birmanie) pour retrouver une nouvelle source de pouvoir (qui est en fait un métahumain). Ce qu'ils ignorent, c'est que Waller les envoie contre l'avis de ses supérieurs, qu'ils ont un traître dans leurs rangs et que Rick Flag vient d'être libéré par Bronze Tiger. Un récit plein de rebondissements dont l'équipe de super-vilains va faire les frais (encore une fois), Rucka ayant la main lourde sur les sacrifiés.

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5. #1 : Suicide Squad vol.1
Chapitre 5

#1 : Suicide Squad vol.1

En première place, on retrouve évidemment la série originale de John Ostrander et Howard Chaykin. C'est dans celle-ci que dès 1987 les principaux éléments de la Suicide Squad moderne vont être établis. On découvre donc Amanda Waller qui met sur pied son programme qui promet à des super-vilains de voir leur peine commuée en servant le gouvernement pour des missions à haut risque qui doivent rester secrètes.

Dans cette série qui nait suite aux événements de Crisis on Infinite Earths, on va suivre le quotidien de vilains de seconde zone, avec dès les débuts des personnage comme Deadshot ou Captain Boomerang. Ostrander, bien aidé par le dessinateur Luke McDonnell, va mettre l'emphase sur l'aspect psychologique de ses personnages ainsi que sur les événements politiques qui secouent le monde actuel (qui est alors en pleine Guerre Froide).


Parmi tous ces éléments qui rentreront définitivement dans l'ADN de l'équipe, Ostrander va aussi définir le côté totalement dangereux de participer à ce programme. En effet, dès les débuts de la série, de nombreux personnages vont passer l'arme à gauche, justifiant totalement le nom de la Suicide Squad. Si cela est respecté dans le film de David Ayer, nous devrions voir quelques-uns de ces vilains ne pas réussir à arriver jusqu'au générique de fin.

Pour l'anecdote, c'est dans cette série que l'on verra pour la première fois Barbara Gordon dans son rôle d'Oracle, paralysée après qu'elle se soit fait tirer dessus par le Joker dans The Killing Joke l'année précédente.

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Chapitre 1

#5 : Suicide Squad vol.2

En 2001, DC Comics décide de ressortir la Suicide Squad des cartons et la confie aux bons soins de Keith Giffen. Le scénariste encore auréolé de la popularité gagné sur Justice League International voit là l'opportunité rêvée pour poursuivre dans le même sillon, avec un comics humoristique et grinçant. Surtout, si Amanda Waller reste un élément indiscutable, il a carte blanche pour le reste des membres.

Il choisit donc de donner le leadership à Sgt. Rock, le symbole même du militaire droit dans ses bottes, volontaire et au grand sens du sacrifice. Tout l'opposé de ceux qu'il va avoir sous son commandement, même s'il est secondé par son fidèle Bulldozer, dont Major Disaster, Deadshot ou Killer Frost. Du psychopathe invétéré donc, qui va évoluer sous les ordres de Waller certes, mais aussi de Lex Luthor qui est alors le Président des Etats-Unis.

Giffen, accompagné du dessinateur Paco Medina, racontera alors des aventures assez délirantes (où ils vont notamment affronter une armée de fourmis génétiquement modifiées) avant d'arriver sur un final terrible où Waller va voir sa fille assassinée. Le scénariste avait prévu bien plus puisqu'on découvrait à la fin que Sgt. Rock était un imposteur et que le vrai était bien mort lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ce développement ne pourra malheureusement jamais être développé, la série (qui avait de forts relents des nineties) s'arrêtant au bout de douze numéros.

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Alfro
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