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Superman #38, la review

Superman #38, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Un numéro plus profond qu'il n'y parait
• Un nouveau pouvoir intéressant
• Un vrai changement de statu quo
On a moins aimé• C'est tout de même 5$
• Un John Romita Jr. inégal sur le numéro
Notre note
Un nouveau pouvoir, de nouvelles responsabilités. DC Comics a mis le paquet sur Superman #38 en nous promettant un nouveau pouvoir, trois quarts de siècle après la création du personnage, et l'arrivée d'un nouveau costume. De quoi pousser les lecteurs à se procurer un numéro passé pour l'occasion à 5$. Mais si on sent bien l'opportunisme de l'éditeur, c'est à un tout autre piège qu'on se laisse prendre, celui de s'être vu vendre un comic book de qualité à coup de sensationnalisme. Merci Geoff Johns.
 

 
Il ne sera pas forcément aisé de reprendre Superman avec ce numéro, si vous êtes venus pour son côté historique. Dernier chapitre du premier arc de Geoff Johns et John Romita Jr., venus redorer le blason de l'Homme d'Acier, ce Superman #38 est la seconde conclusion d'un arc qui a surtout vu son dénouement dans le numéro précédent. Ou quand un vilain n'en est pas totalement un, les deux utopistes que sont Superman et le nouveau personnage d'Ulysse se retrouvent confrontés l'un à l'autre dans un combat sans merci dans cet épilogue. Ulysse a perdu son monde rêvé, et avec lui de nombreux humains qui pensaient y trouver une meilleure vie, mais est-ce une raison pour se venger en détruisant la Terre ?
 
C'est dans ce combat désespéré que Superman va découvrir son nouveau pouvoir, aux capacités plus destructrice que ce qu'on a pu voir auparavant chez le kryptonien. Mais si John Romita Jr. offre plus de cinq pages au déploiement de cette nouvelle capacité, espace conséquent mais nécessaire pour offrir au public ce qu'il attendait, c'est ailleurs que le fond de ce numéro se joue. Comment le héros d'une planète va réagir face à une population à laquelle il a retiré son monde parfait ? Par un discours inspirant qui vient replacer l'Homme d'Acier à son statut d'icône de l'espoir et d'aspiration du meilleur en chacun. Un discours qui touchera son public, et particulièrement un Jimmy Olsen qui s'est vu offrir lui-même brièvement le pouvoir d'améliorer la vie des autres.
 

 
Cet arc et ce numéro sont d'ailleurs très important pour les vies civiles de Clark Kent et Jimmy Olsen. Avec un retour au Daily Planet, on retrouve ce côté plus humain de Superman, qui lui manquait probablement depuis le début des New 52, et la mise en avant d'une amitié sincère entre le journaliste et le photographe. Après avoir mis Superman en couple avec Wonder Woman, Geoff Johns lui offre ici un nouveau statu quo, au caractère bien plus sobre et intime que la simple apparition d'un nouveau pouvoir, et ce grâce à une dernière page qui marquera les esprits et adoucira le cœur des fans.
 
Mais parce qu'il faut bien parler de ce nouveau pouvoir, lui aussi s'avère finalement plus intéressant que ce qu'on pouvait attendre via la publicité qui en était faite. De par sa nature, ce pouvoir destructeur, évolution d'un autre pouvoir de Superman, va une nouvelle fois changer la vision qu'a l'humanité de son héros. Ce n'est pas un pouvoir à utiliser à la légère, et ses conséquences peuvent être désastreuses. Mais en plus de ses conséquences directes, son impact sur Superman lui-même devrait donner lieu à de nouvelles intrigues intéressantes, et ce dès le numéro 39.
 
Pour finir, on ne peut pas conclure cette review sans parler du dessin de John Romita Jr. S'il a un style qui déplaira à beaucoup, et a la fâcheuse tendance à déformer ses propres visages d'une page à l'autre, son trait vient apporter quelque chose d'iconique à l'histoire. Loin de ce qu'il a pu faire avant de son départ de chez Marvel, il offre plus de détails et de profondeur dans un numéro qui mélange action et moments plus intimes.
 

 
Mélangeant l'action à des thèmes bien plus profond, comme l'espoir, l'amitié ou ce qui sépare le héros du vilain, ce Superman #38 et l'arc de Geoff Johns et John Romita Jr. marquent un vrai nouveau départ pour l'Homme d'Acier au sein des New 52. Faisant un appel du pied aux fans historiques du personnage, le duo montre que Superman n'est pas mort et devrait vivre encore bien longtemps.

Oh, et il y a Batman !
Manu
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