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Fantastic Four #1, la review

Fantastic Four #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Un futur intriguant
• Leonard Kirk en forme
• Un numéro 1 pour tous
On a moins aimé• Doit-on vraiment croire au changement?
• Combien de temps avant de s'y reperdre ?
Notre note

Tout a été dit (et redit) sur les Fantastic Four depuis maintenant 50 ans. La famille la plus célèbre du Marvel Universe a vécu toutes les aventures, toutes les joies, toutes les peines et toutes les épreuves que pouvaient leurs infliger leurs auteurs successifs. Au point d'avoir parfois laissé le lecteur dans l'ennui ou l'incompréhension face à une lourde continuité. Il y a à peine plus d'un an, Matt Fraction redonnait un bon coup de pied au derrière de la Fantastique Franchise avant de retomber dans les mêmes travers, peut-être pas aidé par un trop grand nombre de titres à gérer (et tant qu'il gérait bien Hawkeye, personne n'allait rien lui dire). Aujourd'hui c'est à James Robinson, recruté chez DC au mercato, de s'essayer à l'exercice.

A la différence d'All-New Invaders, James Robinson donne un parfait point de départ à son histoire en 2 pages. La première, à peine considérable comme faisant partie de l'histoire, introduit simplement le concept des Fantastic Four pour qui ne connaîtrait pas la série. La seconde page, où débute l'histoire, voit Sue Storm écrire une lettre à sa fille, lui expliquant comment tout à mal tourné pour les quatre membres originaux. Les choses sont claires : les Fantastic Four sont tous promis à un destin tragique, et le reste du numéro va commencer à nous expliquer le pourquoi du comment.

Par deux fois j'aurai débuté un nouveau volume de Fantastic Four à reculons, et par deux fois j'aurai été agréablement surpris. James Robinson place juste ce qu'il faut d'éléments neufs et de teasers relatifs à l'avenir pour qu'on ait envie de lire la suite. C'est plutôt efficace, dynamique, et agréable pour un éternel nouveau lecteur. On est partagé entre ce qu'on connait de l'équipe (chaque personnage est presque stéréotypé pour un lecteur qui aurait découvert l'équipe dans d'autres séries, ou via les films) et tout ce qu'on a à découvrir, dont la situation de Valeria et les événements qui mèneront à la chute de chaque protagoniste. A côté de cela, Leonard Kirk offre de nouveaux costumes (rouges) aux FF, moins mornes que les anciens, et très appréciables. Aucune justification n'a pour le moment été donnée sur ce changement, mais on y viendra sûrement.

Là où le bât blesse, c'est dans l'implication du lecteur. Si comme je l'ai dit, on a envie de voir ce qui va arriver à chacun, personne n'est dupe. On sait que le statu quo ne change jamais trop longtemps pour les Fantastic Four, et si belles soient les promesses de James Robinson, peut-on vraiment croire à un changement si radical dans l'avenir de la franchise ? Le même sentiment fait face à l'action : si on se laisse prendre au jeu le temps d'un arc ou d'un numéro, en voyant chaque membre de l'équipe intervenir "à l'ancienne" au combat, on sait déjà qu'ils ont tout vu tout fait, et que chacun d'eux pourrait se débarrasser de Fin Fang Foom d'un claquement de doigt s'il le désirait. La magie peut-elle vraiment revenir avec une série si symbolique ? On ose l'espérer.

En dehors du redesign, Leonard Kirk offre de belles scènes d'action à ce numéro. On a le droit à des plans larges, un Fin Fang Foom démesuré, une belle mise en action des différents personnages. On pense notamment à Sue protégeant la foule ou Ben attaquant le monstre de plein fouet, c'est toujours extra-ordinaire à voir et il y a un vrai potentiel visuel dans cette équipe.

Au final James Robinson nous offre une nouvelle belle surprise parmi l'avalanche de nouveaux titres All-new Marvel NOW. Une recette efficace, peut-être mensongère, mais à laquelle on veut croire. A voir si, une nouvelle fois, la série ne finira pas par reperdre ses nouveaux lecteurs, acquis sur l'autel de l'originalité ! 

Manu
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