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Infinity #1, la review

Infinity #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Astucieux
• A noter à côté de la définition du terme "event"
• Artistiquement superbe
On a moins aimé• Pour le moment la très faible présence de leader du côté des héros
Notre note

L’été, le soleil, les vacances, les aventures, les bouchons, le pastis et ses event géants du côté des comics. Fort de son élan insufflé par Marvel Now!, Marvel Comics envoie au charbon Infinity. Au charbon peut être mais armé d’une caisse à outils digne des meilleurs Castorama, remplie de ses meilleurs éléments. Un comic qui tiendra entre vos doigts de pieds, ben écartés sur un transat.


Dans une galaxie éloignée, vit un peuple destructeur, les Outriders. Créés de toutes pièces, ces vampires des mondes agissent pour le compte du seul être qui les voit s’agenouiller, Thanos. De mondes en mondes et d’ères en ères, les créatures ratissent d’autres civilisations pour le simple esprit collecteur de leur tuteur; ciblant, pour finir leur conquête, la Terre. Celle-ci même que les héros vengeurs et costumés protègent. Celle-là même qui abrite les hommes qui ont évolués et ceux que l’on ne qualifie pas d’hommes. Celle qui est régit par les lois de l’univers qui est aujourd’hui littéralement mis à mal jusque dans sa chair.
Alors que le monde des héros connait nombre de tourments, c’est par les secrets les plus enfouis que les Outriders attaqueront, lâchement dans leurs dos. Occupés par les Builders et à force d'être touchés là où ça fait mal, la révolte se fera sèche et sans appel : la Terre n’est pas à menacer. Avant même que l’armada spatiale débarque, les héros regroupés partent au devant du conflit, évitant ainsi le classique « Alien vs world » avec son lot de dommages directs; mais par la même laissant le monde sans ses plus grandes défenses.



Vers l’infini et au delà.

Jusque là l’histoire tient la route et le bonbon est sucré, attention tout de même. Si tous les voyants sont au vert, un nom traîne sur cette belle plaquette, un nom qui s’il est connu, représente aussi quelques craintes : Jonathan Hickman. L’architecte est un scénariste accompli mais surtout un de ceux chez qui les idées sont les plus touffues et pas toujours bien rasées. Des scénarios alambiqués, très recherchés et techniques qui sur de longues ères peuvent perdre le lecteur. Ces craintes, aussi futiles soient elles, sont à rouler en boule et à jeter à la corbeille. En un numéro Hickman condense son talent et se pointe au rendez-vous, avec une heure d’avance en prime. Le carcan de l’event estival l’obligeant à épurer son style pour aller droit au but. Vous vouliez du Kaboom, du Sblash, de « Wa la claque », vous voilà servis. Hickman reste fidèle à lui même et prend à contre pied les constats d'Apocalypse classiques de ce genre d’histoire. Se moquant presque de la régularité de ce genre d’histoire, le scénariste prend les devant et renverse les rôles. Un premier numéro qui augure de belles planches à venir illustrant une histoire sans grande prétention mais taillée pour un blockbuster du 7ème art, et si...


La chaleur d’une explosion crayonnée, sur une plage bondée.

Etant très certainement la personne la moins objective concernant Jim Cheung, je ne sais pas si mon jugement fera foi. Sachez juste qu’en cas de fin du monde artistique et qu’il ne devait en rester qu’un, je serais prêt à donner un rein pour sa survie. Doux, ultra-dynamiques, les traits du dessinateur sont faits pour illustrer de grands évènements. Sans faire des folies de ses cases, Cheung éclabousse de son talent et sa maîtrise parfaite de l’univers Marvel. Une vitrine parfaite lustrée par un travail exceptionnel des hommes de l’ombre soit, Mark Morales à l’encrage et surtout Justin Ponsor aux couleurs. Quand on sait ce qui nous attend avec Opeña, on se dit que la maison des idées en a encore de très très bonnes.


Sans pour autant être un bon gros comic qui tache et qui colle au papier, Infinity #1 est ce que Marvel sait faire de mieux. Purement jouissif et sans prise de tête, l’event estival est à emmener à la plage, à la piscine, dans le train, les toilettes... Voyagez léger, n’emmenez que ça. Garanti sans nausée dans la voiture pour les plus sensibles. 

Cynok
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