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Batman #21, la review

Batman #21, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Une intro' formidable;
• Magnifique de bout en bout;
• Un back-up franchement réussi...
On a moins aimé• ... quoi qu'un peu anecdotique;
• Bavard, parfois sans raisons;
• Très (trop) introductif.
Notre note

• Review garantie sans spoilers !

Echaudés par une fin discutable (et ô combien discutée) à Death of the Family et deux numéros de transitions qui soufflent le chaud (un Greg Capullo au sommet de son art) et le froid (l'entourage de Batman est-il à ce point idiot?), les fans de Scott Snyder attendaient fébrilement ce Batman #21 qui sonne le grand début de Batman Zero Year, un arc amené à "nous raconter à nouveau les origines du Chevalier Noir".
Sans être la rédemption tant attendue par des lecteurs dont la patience s'amenuise, Batman #21 est une introduction solide à un arc que l'on ne pourra véritablement juger qu'à la fin de l'année 2013...

Scott Snyder aime prendre son temps. De la longue pause accordée à American Vampire jusqu'à sa reprise hier à un Superman Unchained qui s'est laissé découvrir tout doucement (non sans être excellent), en passant par sa nouvelle série The Wake qui a posé plus de questions qu'elle n'a apportée de réponses avec son premier numéro, le scénariste préféré des fans en 2012 a maintes fois prouvé qu'il faisait partie de cette caste de lents conteurs.

Sans décompresser ses histoires à la manière d'un Brian M. Bendis pour autant, Scott Snyder aime remplir chaque numéro d'un nombre d'idées incalculables, parfois jusqu'à l'épuisement. Et lorsqu'il s'agit d'évoquer la première année de justicier de Batman (et pas ses origines façon Batman Year One comme on pouvait le craindre), le compère de Greg Capullo condense ses pages au maximum, que ce soit dans le dessin de son incroyable dessinateur ou dans des pages parfois lourdes en termes de dialogues.

Si le rythme de l'introduction est gérée à la perfection, laissant penser qu'on assiste là à une nouvelle vision du mythe de Batman (les amoureux d'univers à l'ambiance post-apocalyptique et d'équipement militaire façon Call Of Duty seront aux anges), la suite se perd en échanges trop verbeux entre les protagonistes de ce premier chapitre de Zero Year. Il faut toutefois nuancer ce sentiment par l'apport d'un cliffhanger très efficace, qui débouche sur un back-up dessiné par son ami et compère Rafael Albuquerque, de retour aux affaires une seconde fois cette semaine avec American Vampire : The Long Road to Hell.

Si Scott Snyder a tendance à être mis au banc des accusés (à raison?) quand il s'agit d'évoquer la baisse de forme du principal Bat-Titre, son collègue et ami Greg Capullo retrouve lui une seconde jeunesse depuis quelques mois. A la hauteur de ses grandes heures sur Spawn, l'artiste le plus bodybuildé de la Distinguée Concurrence livre une performance tout simplement excellente, jusque dans ses moindres détails...
Encré par Danny Miki (qui succède à un Jonathan Glapion que l'on croyait irremplaçable), qui trouve ici la série qu'il méritait, le coup de crayon de l'ex-dessinateur de Spawn est magnifié et n'est jamais gâché par les couleurs FCO Plascencia.
Un petit mot également à propos de Rafael Albuquerque, qui n'a pas à rougir de ses quelques pages face au géant Capullo.

Porter un jugement quasi-définitif à propos de Batman Zero Year à partir de son premier numéro serait une erreur. Définitivement aussi sage qu'efficace, ce Batman #21 a le mérite de mettre en avant l'ambition d'un Scott Snyder en quête de revanche, ainsi que le respect du scénariste du chef d'oeuvre intemporel de Frank Miller et David Mazzucchelli : Batman Year One.
Servie par un Greg Capullo des grands jours, cette introduction a le mérite de nous exciter pour la suite, en plus d'avoir fait plus que simplement nous occuper pendant 20 minutes de lecture...


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Sullivan
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