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Red Wing, la review

Red Wing, la review

ReviewDelcourt
On a aimé• Des idées intéressantes
• Du Hickman compréhensible
On a moins aimé• Trop court
• Tout ça pour ça ?
Notre note

A force de le voir faire son petit bonhomme de chemin chez Marvel, avec les Vengeurs notamment en ce moment, on oublierait presque que Jonathan Hickman est aussi très prolifique du côté de l'indé avec des mini-séries à gogo. Delcourt a décidé de nous le rappeler en fin d'année en publiant la mini-série Red Wing, une histoire de guerre à travers le temps et l'espace qui veut nous faire réfléchir sur nous-mêmes.


Vous avez bien lu, on parle ici de guerre spatiale mais pas que, puisqu'elle a lieu à travers le temps. L'humanité fait face à un ennemi inconnu qui l'attaque à chaque époque, et les pilotes de TI (intercepteurs temporels) doivent faire de leur mieux pour mener la contre-attaque, le tout en faisant attention à ne pas perdre son bouclier temporel qui signifierait la mort. Jonathan Hickman s'amuse donc ainsi à nous faire jouer avec ses concepts de l'espace temps, alors qu'une jeune recrue a bien l'intention de prouver que toute vérité n'est jamais acquise.
 
Très vite on se rend compte que tout n'est pas si simple et que l'ennemi n'est pas si inconnu que ça non plus. De nombreuses pistes sont lancées sur de nombreux thèmes, et plus en parler risquerais de spoiler une bonne partie de l'intrigue. Vous savez le mal que j'ai avec Jonathan Hickman, mais Red Wing se lit plutôt bien. Là où ça ne va pas au contraire, c'est que ça se lit trop vite : seulement 4 numéros en VO, pour 96 pages de VF qui ne peuvent forcément pas résoudre correctement toutes les pistes lancées.
 
Si on pouvait espérer qu'une partie des intrigues soit correctement résolue au dépend des autres, c'est l'inverse qui se produit : Jonathan Hickman tente de donner une conclusion à l'ensemble et on a un sentiment de bâclé. Surtout que le message de fond est vu et revu, un petit tacle à l'Humanité pour lui dire de faire attention à la planète et à ses ressources, donc on attendait de l'originalité ailleurs.
 

 
Le sentiment général en refermant le bouquin est "Tout ça pour ça ?!". Pourquoi développer de telles idées pour les sous-exploiter ? Une nouvelle fois on a le sentiment que Jonathan Hickman se prend et nous prend la tête pour pas grand chose, et c'est d'autant plus dommage que tout ça n'est pas mauvais, seulement moyen. Reste le plaisir de voir des vaisseaux spatiaux se battre au milieu des dinosaures.
Manu
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