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Archer & Armstrong #1, la review

Archer & Armstrong #1, la review

ReviewIndé
On a aimé• Un mélange de genres efficace
• Clayton Henry bien trop rare qui fait plaisir à voir
• Une synergie visible entre le scénario et le dessin
On a moins aimé• Quelques ficelles un peu grosses
Notre note

Comme chaque mois, nous revenons sur le Summer of Valiant avec le quatrième titre de son relaunch. Après X-O Manowar, Harbinger, et Bloodshot , c’est au tour d’Archer & Armstrong d’entrer en piste. Ce duo créé par Jim Shooter, Bob Layton, et Barry Windsor-Smith (rien que ça) revient donc cette fois sous la plume de Fred Van Lente et Clayton Henry. Jeff vous en parle dans les coups de coeur de la semaine, voici de quoi finir de vous convaincre.

A chaque review du relaunch Valiant, on peut parler du succès qu’ont eu les titres dans les années 90, aujourd’hui inconnus pour beaucoup. Ils ont pourtant su garder une bonne réputation ainsi qu’une fanbase conséquente. A&A était connu comme un grand « buddy comic » mais il doit aujourd’hui (re)conquérir un lectorat et donc être accessible à tous (on se répète, mais cela semble nécessaire).


Après quelques pages se déroulant dans le temps de l’Ancien Ur introduisant une fratrie ainsi qu’un mystérieux artefact, The Boon, réduisant à néant toute civilisation, on est plongé dans notre époque. Ce petit passage historique n’est pas sans rappeler celui d’Harbinger et apporte tout autant au récit. On y découvre ainsi un Armstrong au caractère très prononcé et l’entente entre dessinateur et scénariste qui arrivent immédiatement à dépeindre ce personnage que l’on découvrira de nos jours en alcoolique immortel.  De son côté, Obadiah Archer est un jeune élevé et surentrainé dans un parc d’attraction religieux ayant pour attraction des hommes des cavernes chevauchant les dinosaures et un grand huit sur l’Arche de Noé par un mystérieux culte, The Dominion. Sans contact avec l’extérieur depuis sa naissance, il est alors envoyé en mission pour tuer The Man of Sin sur l’ile purulente de la corruption et de la criminalité, autrement dit New York. Voila donc notre jeune frêle et naïf (mais pas stupide) expert dans tous les arts martiaux qui part chasser la brute immense qu’est Armstrong. Ressort comique vu et revu, on a donc le droit à une énième équipe de deux personnes que tout oppose. Ici le duo n’existe pas encore, mais cette opposition de deux styles fonctionne déjà, promettant un titre rempli d’humour distillé au milieu d’action bien dosée. Comprenant qu’il a été trahit par ceux qui l’ont élevé, Obie Archer va devoir faire confiance à sa proie… 

Le dessin de Clayton Henry prouve qu’il a le niveau pour être sur une série régulière et qu'on ne le voit que trop peu, le tout appuyé par une colorisation de Matt Milla de qualité. Fred Van Lente met en place son récit tranquillement et présente les différents groupes : The Dominion et The 1% ainsi que ses deux personnages Archer et Armstrong en douceur. Il évite ainsi la petite erreur faite dans Harbinger de trop vouloir en mettre dès le premier numéro. L’histoire va se construire à son rythme, Valiant ayant bien compris qu’il lui fallait bâtir sur la durée.


Quatrième titre relancé, et quatrième réussite pour Valiant avec cet Archer & Armstrong de Fred Van Lente et Clayton Henry. Dans une atmosphère « buddy comic » qui lui est propre et se fait rare de nos jours, on a un savant cocktail de conspirations, d’humour, d’action, avec deux personnages que vous adopterez très rapidement.

Apteis
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