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Bloodshot #1, la review

Bloodshot #1, la review

ReviewIndé
On a aimé• Valiant continue sur sa lancée
• Un numéro introductif sans concession
On a moins aimé• Peur du "déjà-vu"
• Un dessin efficace, mais sans génie
Notre note

A chaque mois, son nouveau titre dans le Summer of Valiant. Troisième titre de son relaunch, Bloodshot se doit d'être au moins aussi bien que ses prédécesseurs possédant de plus une grosse côte de popularité et étant un des titres les plus vendus chez l'éditeur il y a vingt ans (le premiers avait quasiment atteint le million d'exemplaire). Bien loin de ces chiffres de ventes totalement inaccessibles de nos jours, il serait pour autant dommage de passer à côté.

Tout comme pour X-O Manowar, la lecture commence par le dos de la couverture. A la place de la frise chronologique, ce sont les capacités technologiques de nanites qui sont expliquées. Le contexte est ainsi très intelligemment posé et on sait immédiatement ce à quoi on va avoir affaire : un super soldat assez bad-ass utilisé lors de missions très spéciales. Possibilité de prendre l'apparence qu'il le souhaite, facteur guérisseur ultra poussé, la liste de ses capacités est grande. Mais ses nanites ne lui confèrent pas uniquement des modifications physiques, elles agissent également sur la psychée de notre personnage et principalement ses souvenirs. Là où le titre semble en début de lecture que de l'action bourine, la réalité sur le projet Rising Spirit dont il est issu, et leurs méthodes pour le contrôler se dévoile petit à petit. Les méthodes de Bloodshot pour mener à bien sa mission donnent un peu de fraîcheur qui permet d'éviter de tomber dans trop de "déjà-vu". Duane Swierczynski pioche dans tout ce qui se fait d'existant et ce qu'il a pu écrire tout en amenant un esprit novateur (pas facile quand on sait qu'il a bossé sur Cable, Deadpool, Punisher, et les X-Men...). Mais encore une fois, réussir ce premier numéro est une chose, ne pas tomber dans tous les clichés de l'organisation gouvernementale au double jeu en est une autre.


Manuel Garcia et Arturo Lozzi donnent une cohérence au récit grâce à leurs dessins. On peut être dérouté par un changement de style dans les premières pages, mais qui prend tout son sens une fois la lecture finie.Les scènes violentes et gores passent comme une lettre à la poste et servent l'histoire : la puissance des nanites passent par la destruction de Bloodshot.

Chaque mois, on se demande si Valiant va réussir le relaunch de ses séries. Et chaque mois, l'essai est transformé. Chacun dans son propre style, c'est trois réussites pour le moment. Bloodshot possède un scénariste solide en la personne de Duane Swierczynski et des artistes qui se mettent au diapason pour servir le récit avant tout. Là encore, on attend la suite avec impatience pour voir la direction qu'ils vont prendre et pour être sûr qu'il ne s'agit pas uniquement d'un feu de paille.

Apteis
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