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Avengers VS X-Men #6, la review

Avengers VS X-Men #6, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Magnifique...Enfin !
• Meilleur que les 5 premiers réunis
• De vrais enjeux
On a moins aimé• Des dialogues peu inspirés
• La pilule des "Phoenix Five" qui a toujours du mal à passer
• L'impression d'un univers alternatif
Notre note

* Review rédigée par Alfro.

15 petits jours après avoir subi le catastrophique 5ème numéro d'Avengers VS X-Men, Marvel lance le deuxième acte de son crossover évènement en grandes pompes avec l'arrivée au dessin du génie Français Olivier Coipel. Suffisant pour redresser le niveau d'un event en perte de vitesse flagrante ? Nous serions tentés de répondre par l'affirmative, tant ce 6ème numéro dépasse qualitativement les 5 premiers à lui tout seul...



Passé le plaisir de la disparition d'un John Romita Jr fantomatique pendant l'intégralité du premier arc d'AvX, le lecteur se retrouve face aux dessins des artistes les plus doués de sa génération. Et Olivier Coipel nous sort une partition parfaite comme à son habitude, les pages sont épiques, grandioses et dynamiques, comme il sied à un crossover de cette envergure. On est dès lors forcément en meilleures dispositions pour apprécier le fond de l'histoire.

Et il faut reconnaître que Jonathan Hickman relève ici le niveau de l'ensemble. Le fait que cet épisode se passe 10 jours après les événements qui se sont déroulés dans le précédent est en premier lieu déroutant, mais permet aussi de mieux digérer la catastrophe qu'était cet AvX #5. L'auteur nous pose devant un monde qui a été radicalement altéré par la présence des Phoenix Five, une utopie digne de Thomas More. Avec un véritable engagement politique, et une vraie réflexion sous-jacente (ce qui relève le niveau encéphalique totalement plat des cinq premiers numéros), l'effort d'amener un minimum de fond devient ici évident, ce qui est là aussi vraiment louable.
Si ces changements, qui sont tout de même important pour le Marvelverse, sont pris en compte dans les retombées de l'event, alors Marvel aura en partie gagné son pari. Mais la grosse crainte est qu'on ne peut s'empêcher d'avoir la désagréable impression que tout cela n'est qu'un statu quo passager et que tout sera balayé d'un revers de manche avant la fin de la maxi-série. Et ce serait là sans doute le pire de ce qui pourrait arriver.
Et si dans l'ensemble le numéro tient plutôt bien la route (si on nous explique le comportement de Steve Rogers qui semble trop beyond the line pour l'instant), il faut reconnaître qu'Hickman n'est pas un dialoguiste du niveau de Brian M. Bendis ou Ed Brubaker, mais plutôt un narrateur efficace pour installer des mondes et des idées. Et pour continuer sur les petites faiblesses du numéro, il faut admettre que l'idée des Jackson Five version mutante reste toujours un peu en travers de la gorge...



On a donc enfin ce que l'on attendait depuis le début, un crossover avec du fond et une réelle envergure avec des conséquences sur l'ensemble de l'univers. Reste à savoir si Marvel saura assumer ce nouveau statu quo. C'est surtout le grand retour d'Olivier Coipel qui se met au diapason du retour en forme de la série et lance un nouvel acte sur de meilleurs bases. Même s'ils ont à gérer un lourd passif, on peut de nouveau se permettre d'espérer.

Sullivan
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