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Harbinger #1, la review

Harbinger #1, la review

ReviewIndé
On a aimé• Un récit dense et complet
• Un personnage principal superbement traité
• Valiant qui confirme un VRAI retour
On a moins aimé• Un dessin décevant
• Des persos secondaires inutiles
Notre note

Après un redémarrage tonitruant avec X-O Manowar, confirmé avec brio sur le numéro 2, le Summer of Valiant continuait avec Harbinger. Leur troisième titre Bloodshot nous avait également conquis au mois de juillet. Après en avoir parlé succinctement dans les reviews twitter, attardons nous plus profondément sur ce titre.

Le terme "fouillis" utilisé dans les reviews twitter était peut être un peu fort, mais difficile d'être punchy et efficace en 140 caractères. Ce numéro est dense en informations. Très dense. Peut être trop. On alterne entre Toyo Harada, un ado japonais de 18 ans qui rend visite au bleeding monk au milieu du XXème siècle et ce qu'il est devenu dans le présent, Peter Stanchek, notre héros du même âge que Toyo lors de sa première apparition, son compère, une organisation qui est à sa recherche... Tout avance très vite pour ce qui était le titre phare de Valiant dans les années 90. Mais cet afflux d'information est parfaitement écrit et à aucun moment on arrive à saturation. Joshua Dysart nous livre ici un récit de super héros loin des conventions et le résultat est un Peter Stanchek des plus intéressant et remis au goût du jour. Un ado avec des pouvoirs psi qui est poursuivi par une organisation ténébreuse ? Mais bizarrement, cela passe sans forcément un air de déjà vu. La couverture annonce la couleur et nous partageons ses difficultés, le fardeau que peuvent représenter des pouvoirs avec comme solution la drogue et son utilisation pas très... catholique. Non seulement il se sert de sa persuasion mentale pour la faire tomber amoureuse de lui, mais va plus loin puisqu'on a affaire ni plus ni moins à un viol par contrôle mental. Sauf que lui n'a pas eu besoin d'avoir recours à la violence tel Le Comédien. Malgré cela, il ne dégage aucune antipathie. Pour un premier numéro, cela commence fort.

Malheureusement, tous les personnages ne sont pas aussi bien traités, et le compagnon de route de Peter apparait tout simplement comme fade. Il en est de même pour Mr Tull, à la recherche du jeune Psiots qui ne dégage pas grand chose dans ce début d'histoire. Ses motivations sont totalement absentes, son organisation à peine évoquée. On aurait aimé en savoir un peu plus. Parmi ceux-là,  Toyo Harada tire son épingle du jeu même si on sent venir qu'il n'est pas aussi bon qu'il ne le prétend. Autre élément empêchant le titre d'atteindre le niveau de X-O Manowar : les dessins. Pour un titre autant attendu, la prestation de Khari Evans n'est pas à la hauteur des espérances, lui qui n'arrive décidément pas à égaler ses performances hallucinantes sur Carbongrey...

Titre phare de Valiant durant ses heures de gloire, Harbinger fait une reprise plus timide que son prédécesseur X-O Manowar et le suivant Bloodshot, mais  sans pour autant devoir rougir de ses qualités. L'écriture est plutôt maitrisée, mais on est en droit d'attendre un peu plus au dessin. Le lancement est donc globalement réussi, reste au titre de trouver sa vitesse de croisière sans fléchir.

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