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Batman Arkham City, le test

Batman Arkham City, le test

ReviewJeux vidéo
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Notre note

(Test garanti sans spoiler)

Alors que l'été 2009 fût marqué par l'excellente surprise Batman Arkham Asylum, développé par Rocksteady, studio Londonien qui a fait de l'excellence un leitmotiv, 2011 est et restera l'année de Batman Arkham City, sa suite directe.
Candidat sérieux au titre moins sérieux de GOTY (comprenez Game Of The Year, le saint Graal des gamers), ce second volet des aventures de Batman sur console next-gen se devait de tenir la dragée haute à son aîné, unanimement salué par la critique et encensé par le grand public.
Une grosse vingtaine d'heures de voyage à Gotham City plus tard, qu'en est-il de celui qui a déjà conquis de nombreux professionnels du jeu-vidéo ? Réponse en superlatifs :

Harder, Better, Faster, Stronger

L'ambiance. Un mot simple pour résumer la visée de développeurs illuminés sur les rives de la tamise. De la scène d'intro' dantesque au sens du détail particulièrement admirable dans le level design, tout semble être pensé pour garder le joueur concentré sur sa seule et unique destination : le voyage sur les terres d'une Gotham City aux mains des pires criminels rencontrés en Bande Dessinée depuis 1939 et le fameux Detective Comics #27.
Si l'approche All-Star Villains pouvait refroidir les joueurs il y a quelques mois au fil des différentes annonces, chacun d'eux est habilement intégré à un scénario solide, auquel un seul reproche pourra être fait : celui d'être parfois noyé par la masse colossale de choses à faire dans une ville où chaque recoin, chaque ruelle compte. 
Peaufiné à outrance, le jeu propose un voyage dans une Gotham City Gritty, sombre et sale à moindres frais ; Oubliez l'aspect "couloirs" de son aîné et plongez dans l'immensité d'un nouvel Arkham à ciel ouvert, fort de ses gangs, de ses traquenards et de ses lieux clés.
Les deux premières heures de jeu ont d'ailleurs pour elle de ne pas (trop) prendre le joueur par la main, lui laissant très vite la possibilité de jouer du grappin pour visiter Arkham City et s'entraîner à enchaîner les combos sur des Goons impuissants.
Les vilains majeurs de l'homme Chauve-Souris font, eux aussi, très vite parler d'eux et chacun se retrouvera happé par cette ambiance dramatique où Batman reste le seul espoir d'une ville aux abois.
Jusqu'à la fin, le scénario reste solide sans être la grande réussite du titre et on pourra tout de même lui reprocher, aussi paradoxal que cela puisse être, de laisser au joueur une liberté de mouvement trop grande, le détournant souvent de sa quête principale pour valdinguer de toit en toit et pour jouer au Justicier d'un bout à l'autre de la ville...

A Knight To Remember

Techniquement, le jeu est là aussi une véritable démonstration. Textures magnifiques, lumière intelligente, terrain de jeu immense, gameplay très simple à prendre en main dans un premier temps pour se révéler très complexe pour les joueurs les plus en attente de profondeur, intégration parfaitement réussie d'éléments clés du Batverse (Robin & Catwoman en tête), rien n'est laissé au hasard et seuls quelques choix de Chara-Design peuvent paraître discutable, à l'instar de son aîné Arkham Asylum d'ailleurs.
Plutôt long si l'on considère les missions secondaires (qui vous emmèneront aisément au dessus de 20h de jeu), le jeu perdrait toute son intensité si l'on devait se contenter de la seule quête principale. Déclenchables grace à des éléments parfois grossiers (un garde qui vous tend la perche pour sauver sa collègue et qui souligne sa demande 4 à 5 fois...), ces missions secondaires renforcent en plus la difficulté du titre, rendant certaines d'entre elles franchement hardues en mode difficile !

Réaliser un jeu de l'ampleur de Batman Arkham City semblait être mission quasi-impossible pour les développeurs de Rocksteady. C'est pourtant face à un résultat qui dépasse largement nos attentes que nous sommes aujourd'hui confrontés, peaufiné avec un soin purement hallucinant et habité d'une véritable passion. Petit chef d'oeuvre qui arrive à conciler gamers, lecteurs de Comics et fans de Batman, le jeu restera dans l'histoire comme sa meilleure adaptation vidéo-ludique, tout simplement.

A ce sujet, vous pouvez d'ailleurs dès maintenant aller écouter le Podcast crossover Gameblog.fr x Comicsblog.fr qui revient sur l'histoire de Batman dans les jeux vidéo de 1986 à nos jours !

Sullivan
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